1. Platja d'Aro - Un, dos, tres...


    Datte: 08/01/2019, Catégories: fh, couple, extracon, revede, noculotte, intermast, pénétratio, extraconj,

    ... Néanmoins, ça me flatte de savoir que mon mari a toujours le béguin pour moi. Ce n’est pas le cas de tout le monde, malheureusement. Bon, il est un peu possessif avec moi, un peu jaloux même, mais ça va encore, il y a pire… — Ta glace, ma chérie !— Ah ? Merci ! Tu as fait vite ! Damien, mon mari, s’assied, puis il répond : — Il n’y avait pas trop de monde et je me méfie de la concurrence…— De la concurrence ? Comment ça ?— Oui, la concurrence ! Tu sais, tous ces mâles qui passent et repassent devant toi, pour mieux te mater en douce…— Comme si tu avais quelque chose à craindre de moi !— Qui va à la chasse perd sa place…— Tu es un gros benêt ! Je me penche vers lui pour lui déposer un furtif petit bisou sur ses lèvres. Je me recule à temps avant qu’il ne cherche à en avoir plus ! — Ah la la, ces hommes ! Tu leur donnes un bout de doigt, et ils veulent tout de suite le bras complet !— Moi, je ne me satisferai pas que d’un seul bras, je veux tout, de la tête aux pieds !— Pff ! C’est bien ce que je disais ! T’es possessif dans ton genre !— Avec une femme comme toi, qui ne le serait pas ? Je secoue la tête, évitant de répondre. Je préfère commencer à déguster petit à petit ma glace. Oh, je sais très bien quelles idées vicieuses mon homme doit avoir dans la tête. Pas que mon homme d’ailleurs… Mais tout ceci m’amuse. Je reconnais sans honte que je ne déteste pas faire saliver ces mâles, le mien surtout. C’est si excitant, si on n’en abuse pas. C’est comme la glace d’ailleurs… Pour ...
    ... m’occuper l’esprit autrement, je décide d’aller barboter seul dans la mer, ma femme n’ayant pas trop l’esprit à ça. De retour, je m’allonge pour bouquiner un peu, tandis que je surveille du coin de l’œil tous ces hommes qui tournent autour de ma chère femme que ça amuse beaucoup. Souvent le soir, à la résidence, nous en parlons. Soudain une voix retentit derrière nous : — Damien ! Sophie ! Je relève le nez de mon livre et je découvre face à moi, Antoine. Nous le connaissons depuis cinq-six ans environ, par le biais du sport. Il y a six mois de ça, il était au trente-sixième dessous, sa femme l’ayant quitté. Nous avons fait ce que nous avons pu pour lui remontrer le moral, mais ça n’a pas été facile. Il y a environ deux mois, il commençait à aller mieux, il avait repris le sport comme avant. Par contre, toujours pas de femme dans sa vie. Ou bien, il a oublié de nous le dire. En parlant de femme, la mienne est tout étonnée. Gênée, elle se couvre prestement la poitrine. Cette pudeur subite m’amuse : elle se fait mater à tout va par plein d’inconnus lubriques, mais pas par les personnes que nous connaissons… Je me relève pour serrer la main d’Antoine : — Antoine ! Tu fais quoi ici ?— En ballade avec un camping-car de location, une idée de mes enfants, on descend la côte depuis le début de la semaine ! Terminus Barcelone…— Ah bon ? Tu aurais pu nous le dire…— Désolé, mais les enfants ont décidé ça à la dernière minute. Et puis je ne savais pas l’endroit exact ; moi et l’espagnol…— ...
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