1. La cuisine


    Datte: 15/01/2019, Catégories: fh, couple, amour, volupté, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme fsodo, sm, attache, humour,

    Pierre et Catherine s’en reviennent du Louvre, contents de quitter l’atmosphère ankylosée et laiteuse de ce jour de mai à la température exceptionnellement élevée et de retrouver la fraîcheur de l’appartement de Pierre. En docte professeur, il lui a fait apprécier les galeries consacrées aux momifications et aux portraits funéraires du Fayoum. Il est toujours troublé par la délicatesse des portraits peints sur bois qui se sont substitués aux hiératiques masques pour donner une représentation réaliste du défunt. Catherine aussi s’est émue de la sensibilité des expressions, de la flamme de leurs yeux et a admiré la beauté des bijoux que les femmes portaient. — Ces effigies sont si vivantes que je me projette en ces Romaines de la terre d’Égypte, qui mêlaient leurs croyances et leurs mœurs à celles des Égyptiens. Sagement, c’est un verre d’eau gazeuse qu’il offre à Catherine, confortablement installée dans le fauteuil club à l’épais cuir de bœuf qu’il se réserve habituellement. Il sélectionne un disque avant de revenir de la cuisine en apportant une coupelle d’abricots secs et d’amandes. — Tu me donnes toujours de belles musiques à entendre et cet air est poignant. Qu’est-ce qu’on écoute ?— L’andantino de la sonate en La de Schubert. Rien ne semblait indiquer que c’est aujourd’hui que Pierre s’apprêtait à rendre toutes les invitations à ses collègues de travail. La sonate est achevée, la bouteille d’eau gazeuse aussi. Il est temps de s’y mettre, s’ils veulent recevoir ...
    ... dignement. Mais il n’est pas dit qu’ils s’astreindront aux tâches culinaires sans les pimenter. Pierre se propose de parer Catherine en tenue de cordon bleu. Il la découvre avec prévenance, ponctuant chaque dépose d’un baiser gourmant sur la partie dévoilée, prenant soin d’étendre minutieusement chaque effet sur un cintre ou le dossier d’une chaise. Elle présente un soutif écossais et une culotte du même tartan à dominante verte, on voit qu’elle a fait un effort de lingerie. La culotte est emportée dans l’enroulement de cet indécrottable collant qu’il raboulotte méthodiquement jusqu’au sol. Ils s’embrassent. Elle aime se laisser embrasser quasi-nue, serrée dans ses bras, lui laissant aspirer ses lèvres, d’abord molles et passives, avant de reprendre l’initiative et de glisser sa langue sous la sienne, d’en épouser le frein et de mordiller, gourmande, sa lèvre inférieure, signe d’un appel à la course de leurs langues qui se vrillent. Mais Pierre les rappelle à leur ouvrage, ils voguent vers la cuisine. Elle mitonne en tenue d’Ève. Il se plaît à voir ses fesses s’agiter quand elle sèche le cresson dans l’essoreuse dont le bruit fait immanquablement penser au démarrage du métropolitain parisien. Légèrement pervers, il lui demande de rechercher quelques herbes et épices, l’obligeant à monter sur le tabouret, occasion facile de la manier ou de lui planter un doigt dans la moule quand elle tarde à trouver le sésame. Les ingrédients rassemblés, Pierre s’affaire à les assembler. Pour ses ...
«1234»