Venezia
Datte: 18/01/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
complexe,
voyage,
intermast,
facial,
Oral
amourdura,
amourpass,
... l’embrasser mais je la serre dans mes bras. Je sens qu’elle me serre un peu plus fort qu’à l’habitude. Elle réussit à me dire quelques phrases, bouche entrouverte et sans remuer les lèvres, à la manière des ventriloques. Il lui faut encore quatre semaines de plus, qu’elle passe chez sa mère, pour retrouver la mobilité de ses lèvres et pour voir son visage retrouver une couleur normale. Ce n’est que lorsqu’elle s’estime présentable qu’elle accepte de partir en voyage avec moi, car nous sommes invités en Grèce chez Karolos, l’un des autres chercheurs qui travaillaient avec nous à la Scuola. Elle n’est pas autorisée à exposer son visage au soleil mais l’air marin lui fera le plus grand bien. Le statut d’un universitaire grec est proportionnellement plus favorable qu’en France et Karolos nous reçoit dans la maison d’invités de sa propriété. Nous avons une petite maison pour nous seuls et l’accès sans limites à la piscine qui sépare les deux maisons. Le matin, nous dormons tard, un premier bain de piscine, une douche puis nous partons à pied ou en bus visiter Athènes. Je mitraille à tout va et au moins la moitié de mes clichés sont consacrés à Cécile qui ne se lasse pas de contempler son nouveau visage sur l’ordinateur. Elle est de plus en plus belle au fil des jours. En fin d’après-midi, nous rentrons pour un deuxième ...
... bain de piscine et nous nous préparons pour le dîner en compagnie de Karolos et de sa mère qui nous fait découvrir tous les trésors de la cuisine grecque. Ensuite, ce sont des discussions à n’en plus finir avec Karolos sur les mérites comparés de l’art italien et de l’art grec. Lorsque je vois les paupières de notre hôte devenir un peu plus lourdes, je déclenche le signal du coucher. Nous nous retirons alors dans notre charmante chaumière, heureusement isolée car, chaque nuit, nous ne nous lassons pas de faire et refaire bruyamment l’amour, dans toutes les pièces et toutes les positions, moi, motivé par la beauté de Cécile et elle, motivée par le bonheur d’être et de se sentir belle. Voila comment, en moins de six mois, je suis passé de vieux photographe célibataire de second plan à célébrité de la photo d’art en couple avec une fille jeune, intelligente, cultivée et dotée d’un corps et d’un visage à faire bander les morts. De plus, maintenant, notre ouvrage a été considéré comme majeur dans le monde de l’art italien et nous sommes reçus par les universitaires du monde entier pour des conférences que nous donnons à deux. Cela nous a même permis de faciliter la rencontre de Karolos et d’une jolie universitaire danoise auxquels nous avons offert une semaine chez la Signorina Foscarini, mais cela est une autre histoire…