1. J'ai besoin de ça


    Datte: 19/01/2019, Catégories: f, cérébral, Masturbation

    ... trempé ! Ça glisse… » J’attrape le drap pour l’utiliser comme intermédiaire. Ça atténue un peu les sensations, mais le geste est ainsi plus précis. Une culotte aussi peut faire l’affaire ; en coton, c’est mieux : le synthétique, c’est trop élastique. De toute façon, je ne le touche jamais directement. Chaque fois que j’ai essayé ça me faisait mal, comme si mon clitoris était trop sensible pour être touché directement. Enfin, en vérité, une seule personne a réussi à me faire jouir par là : c’était une fille, et ce n’était pas avec ses doigts. C’était à la fois très doux et très intense puisque j’ai dû m’excuser à plusieurs reprises de lui avoir donné des coups de cuisse incontrôlés. Non seulement elle arrivait à me donner plus de plaisir que moi-même – ce qui était en soi hallucinant –, mais elle me faisait enchaîner les orgasmes à un rythme que je peinais à suivre, au point que je devais la supplier de faire des pauses. Peut-être que c’était si bon parce que quand c’est moi-même, c’est plus mécanique, il n’y a pas de surprise. Tous mes partenaires masculins ont délaissé cette partie de mon sexe ou bien ont jeté l’éponge après quelques tentatives décevantes, moi fermant les yeux, craignant d’avoir mal et attendant que ça passe, eux décrétant que ce n’était pas leur tasse de thé ou qu’ils n’aimaient pas le goût… Et je ne leur en voulais pas. En l’espèce, je n’aurais pas aimé qu’on me force à faire quelque chose que je n’aime pas. — Je ne te satisfais pas ? J’ouvre les yeux. ...
    ... Gaby se tient debout dans l’encadrement de la porte, nu comme un ver, tout ruisselant d’eau ; il me regarde d’un air perplexe. Dans ma rêverie, je n’ai pas entendu qu’il avait terminé de prendre sa douche. — Tu te paluches alors qu’on vient de faire l’amour ?— Oui, mais c’est pas pareil…— Je ne suis pas assez bon ? Pourtant je me donne du mal !— J’ai adoré. C’est juste que j’aime me caresser après, ça prolonge le plaisir… C’est bien pour éviter ce genre de réflexion que j’attends d’être seule pour me masturber. Comme si ça vexait l’autre qu’il puisse ne pas être l’unique source de ma jouissance. Il me rejoint sur le lit et se colle contre mon flanc. Il met de l’eau partout ; tant pis, ça rafraîchit. — T’es une coquine, dit-il en agrippant un de mes seins.— Ah bon ? Je frotte ma joue contre sa barbe ; ça gratouille (ou ça chatouille ?).« Huuum, il sent bon le savon Cadum. » — Oui, t’es une coquine. Vas-y, tripote-toi. Fais-toi jouir.— Embrasse-moi Je suce ses lèvres humides. Elles s’ouvrent sous mes baisers avides jusqu’à laisser jaillir une langue que j’aspire avec gourmandise. Je suis de plus en plus excitée. Le majeur et l’annulaire se remettent au travail et s’activent de plus belle sur mon bouton. La vision de la superbe sirène me revient, très nettement. Elle se penche en avant pour attraper sa serviette. C’est tellement beau… Si j’étais un gars, je viendrais me coller à ses fesses pour qu’elle sente mon érection, pour qu’elle sente tout le désir que j’ai pour elle. Mes ...