1. Le Club - Partie 24


    Datte: 20/01/2019, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur,

    ... juge pour la suite de son audition. Ce dernier ne parut pas surpris du changement et elle se rendit compte que la greffière était absente elle-aussi. -Vous avez récusé votre avocat, constata le juge, c'est parfait nous allons pouvoir discuter plus librement. Gwendoline sentit alors un changement dans le ton employé par le magistrat et elle eut l'impression étrange qu'elle venait de se jeter dans un nouveau piège. -Monsieur le juge, je..., commença-t-elle. -Tais-toi! La coupa-t-il sur un ton sec. Tu n'aurais jamais dû faire chanter Christine Veron! Elle se tut et comprit alors les raisons qui justifiaient toute cette histoire. Elle était tombée dans un piège tendu par cette salope de Veron qui voulait l'empêcher de révéler la vérité sur ce que son père lui avait fait subir. Elle se leva alors. -Je ne me laisserais pas faire, menaça-t-elle. Je vais tout dénoncer à la presse et à la justice. Ils vont tout savoir! -Et qui te croira? Lui rétorqua le juge qui n'avait même pas cillé devant sa colère. Tu es une criminelle désormais accusée par des preuves accablantes d'un double meurtre. Dans moins d'une semaine, tu seras en prison et dans un mois, je me fais fort de te faire condamner à la peine de mort. Et tu sais le mieux? Personne ne pourra trouver de lien entre Christine Veron et moi parce que nous ne nous connaissons pas. Elle s'effondra sur son siège et elle comprit qu'elle fichue. Le juge sut alors qu'il avait gagné et profita de son avantage. -Je peux cependant me montrer ...
    ... miséricordieux, proposa-t-il, et tout arrêter. J'ai deux options : soit transmettre le dossier à la cour qui te mettra en accusation soit l'orienter vers le bureau du procureur où une autre « amie » le glissera en dessous d'une pile bien conséquente où il dormira pendant des années mais pour cela tu devras faire ce que je te dis. -Que voulez-vous? Abandonna-t-elle. -D'abord tu vas nous remettre toutes les preuves que tu as en ta possession puis tu rédigeras une lettre dans laquelle tu reconnais que jamais Jacques Veron n'a abusé de toi. Ce sera une garantie dans le cas où tu retrouves ta langue ou qu'une autre résidente de ce foyer se souvienne de son passé avec ce directeur un peu trop « affectueux ». Il lui tendit alors un papier et lui dicta ce qu'elle devait écrire. Chaque mot qu'elle dactylographia lui arracha le cœur et elle en finit même par pleurer. Le juge récupéra le document mais ne s'en contenta pas. -Maintenant je veux le nom de tes complices, précisa-t-il. Elle hésita une seconde. -J'ai agi seule, assura-t-elle en espérant que son mensonge passerait. -Ne te moque pas de moi, rétorqua le juge, toute cette affaire m'a montré à quel point tu étais trop idiote pour monter une telle affaire et en plus tu avais besoin d'aide pour obtenir certaines preuves comme le profil génétique de Jacques Veron. Je veux leurs noms ou je t'envoie à la chaise. -Pitié, ne m'obligez pas à faire ça. Le juge se leva et se dirigea vers la porte. Il l'ouvrit et appela sa greffière. -Madame ...
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