1. L'anniversaire - Partie 2


    Datte: 24/01/2019, Catégories: fhh, hplusag, couple, extracon, cadeau, inconnu, hépilé, fépilée, complexe, caférestau, anniversai, hsoumis, fdomine, humilié(e), jalousie, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, cocucont,

    ... about, after all ! — Chéri, je te présente Éric, mon galant courtisant. Éric, voici mon mari. Elle avait insisté sur « galant courtisant ». La réponse qu’il bredouilla se révéla incompréhensible et lui valut une nouvelle pique de son âme sœur. — Par contre, il va falloir que tu parles plus fort, mon cœur, on ne comprend rien. Il accomplit la prouesse de rougir encore davantage, contrastant avec l’apparente décontraction d’Éric, basculé sur sa chaise, les jambes croisées. Leur prétendante s’était parée d’un visage moqueur, la tête sur les mains. Elle se gaussait ouvertement de son manque total d’assurance. Ce qui lui permettait de combler le sien… Une fois leur commande prise, elle lui lança un regard insistant, dans lequel elle tenta de faire passer le message que la dominatrice qu’elle incarnait ne pouvait formuler explicitement : « Tout va bien ? Tu veux toujours continuer ? » Elle ne saurait jamais s’il avait saisi précisément son interrogation, mais il lui offrit un léger, mais sincère sourire en réponse, aussi jugea-t-elle qu’il était toujours partant. C’était un geste important pour elle, pour qui toute l’importance de ce petit jeu résidait dans le consentement, et le plaisir, de son mari. Si elle se montrait cruelle, elle ne le faisait que parce qu’elle savait qu’il pouvait le supporter et qu’il aimait ça. Elle trouvait ça étrange, d’éprouver du plaisir d’une situation similaire (elle l’aurait tué, s’il avait seulement essayé…), mais tant qu’il y trouvait son compte, ...
    ... elle était prête à le satisfaire. « Et puis bon, je n’ai pas à me plaindre… Il y a pire pour faire plaisir à un homme ! ». En fin de compte, elle lui était plutôt reconnaissante de pouvoir leur faire vivre des expériences étranges et très plaisantes comme celles-ci. Sans lui, elle n’y aurait jamais ne serait-ce que pensé. C’était cette ouverture et ce genre de fantasme qui rendaient leur vie sexuelle aussi riche et incongrue. Et encore une fois, elle tirait tellement de la soumission qu’il lui offrait, en termes de confiance en elle, d’amour-propre… Cela lui faisait un bien fou. Que son homme soit prêt à s’afficher dans une telle position devant un étranger ne le rendait que plus attirant à ses yeux. Elle y voyait une force de caractère qui dépassait tout ce que la société considérait comme viril. Peu de gens pouvaient le comprendre. Elle le couva des yeux lorsqu’il repartit, et regretta un instant de ne pas lui avoir claqué les fesses. L’amant aussi veilla sur le mari tandis qu’il s’éloignait puis contempla la jeune femme, silencieux. Elle dut baisser la tête face à l’intensité du regard, qui semblait la percer à jour. Elle n’osa pas briser le silence solennel qui accompagnait son air pensif. Il prit la parole après un court moment, de sa voix grave et posée. — Je dois dire que je ne me suis jamais retrouvé dans une telle situation. Il cherchait ses mots, mais avait l’air amusé. — Et ça te met mal à l’aise, lança-t-elle comme un défi, ce qui lui valut un regard railleur. Il ...
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