L'amateur de Majorettes
Datte: 25/01/2019,
Catégories:
f,
h,
fh,
profélève,
bizarre,
amour,
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fdomine,
pied,
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uro,
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... violence, et j’espère bien que si l’individu montre le bout de son nez, cela ne se terminera pas dans un bain de sang.— Vous avez raison, je dis n’importe quoi.— C’est parce que vous êtes fatigué : dormez. Quand j’étais petite et que je n’arrivais pas à dormir, ma maman m’apportait un verre d’eau, et puis je m’endormais. Tenez, buvez. Vous voulez aussi que je vous chante une berceuse ?— Chantez toujours…— C’est une chanson de Georges Brassens. Pas du genre deLes copains d’abord qu’on apprend aux enfants en cours de musique. Ça s’appelleMélanie. Bercé par la mélodie dont il ne comprend pas toute la saveur libertine des paroles, Grégory s’endort profondément. Le lendemain, c’est Lorie qui le réveille. Elle a préparé le café fumant, et même acheté des croissants à la boulangerie, qu’ils dévorent attablés dans la petite cuisine. — C’est vraiment trop gentil de votre part, dit-il.— Je voulais me faire pardonner pour ce que je vous ai dit cette nuit au sujet du fantasme du viol qu’ont la plupart des hommes. Je suis comme ça : toujours trop directe. J’ai manqué de tact et j’ai dû vous blesser, parce que je généralise trop. Et puis, dans votre situation, vous n’êtes pas prêt à entendre un tel discours.— Et pourtant, vous deviez avoir raison : quelque chose en moi réclame qu’une femme prenne l’initiative de venir vers moi, malgré moi, en brisant les murs que j’ai érigés autour de moi. Laissez la vaisselle, je vais m’en occuper avant d’aller en cours.— Alors, je vous dis à soir, ...
... vingt heures ?— Très bien. Ils se font la bise avant de se séparer. oooooOooooo En arrivant dans le petit appartement de Grégory, Lorie s’assied sur le canapé. — Ouf, dit-elle, j’ai marché une bonne partie de la journée. Mes pieds gonflent dans mes chaussures qui commencent à me faire mal. Je peux me déchausser ?— Bien sûr.— Je peux vous demander un petit service ? J’ai acheté cette huile de massage parfumée, et j’aimerais que vous me massiez les pieds. Comme prof de gym, vous devriez savoir le faire.— Pourquoi pas ? Ce n’est pas que j’ai l’habitude, mais je veux bien. Elle remarque, sur la table basse, qu’il a acheté le DVD du filmLost highway. — Vous êtes sûr que vous voulez le voir, dans votre situation ?— Sûr, mais avec vous !— Dans ce cas… Allongée sur le canapé, tandis qu’ils regardent le film, il lui masse délicatement les pieds, lui procurant d’exquises sensations. Au cours d’un moment de moindre intensité du scénario – il y en a même avec David Lynch – elle lui raconte : — Je me souviens, quand j’étais en terminale, je me suis foulé la cheville en sport. Je me suis déchaussée et le prof, un homme très gentil et plutôt séduisant, m’a examinée puis soignée avec une pommade apaisante. J’étais aux anges et je lui souriais, alors il s’est enhardi en m’enlevant la basket et la chaussette de l’autre pied pour le masser aussi, y compris les plantes et les orteils. Comme je lui souriais encore et que nous n’étions plus que tous les deux dans le gymnase, il a… enfin, c’est un peu ...