Banquière perverse (21)
Datte: 28/01/2019,
Catégories:
Divers,
... Lacksimy en larmes s’en va. — Jelila, explique-moi, explique-nous ce qu’il se passe ! — Oui, je vais vous expliquer... Elle s’assoit alors sur le bord du lit, prend les mains de Gladice et commence son explication. — Assieds-toi aussi Issam... Bon voilà : en effet elle est malade. D’après un ami médecin qui l’a auscultée, elle souffrirait de problèmes neurologiques. Elle serait bipolaire, et visiblement la situation s’aggrave ; vous savez ce que c’est ? — Oui, j’en ai entendu parler, répond-Gladice. — Alors j’ai appelé son père, et elle part tout à l’heure pour le rejoindre aux États-Unis afin de la faire soigner ; ou du moins essayer. Aux vues de ce qu’il vient de se passer, je pense que la maladie s’aggrave ; elle devient incontrôlable. Son père va s’occuper d’elle car il connait des neurologues spécialisés dans ce genre de pathologie, je fonde beaucoup d’espoirs pour qu’elle s’en sorte. Vous savez, je suis vraiment désolé du mal qu’elle vous a causé ; j’en suis bouleversé. — Mais c’est terrible, autant elle est super gentille que tout à coup elle devient dangereuse ! je reprends. — Oui, c’est à cause de cela que j’ai pris la décision de l’envoyer là-bas. Je ne voudrais pas que ce qu’il vient de se passer se reproduise. Gladice, pardonne-moi de ne pas avoir pensé qu’une telle chose puisse arriver. — Vous ne pouviez pas savoir de quoi elle était capable, mais bon, comme Issam est intervenu au bon moment ; il n’y a rien de grave. Je ferai plus attention à l’avenir, voilà ...
... tout ! — C’est tout à ton honneur, Gladice. Vous savez, si je vous ai sorti de la m... je vais dire de la misère, toi Gladice qui voulait en finir et toi Issam qui allais quasiment coucher sous les ponts ; ce n’est pas pour vous voir à l’hôpital ou même pire encore. Vous imaginez si Issam n’était pas intervenu, en ce moment, ici, il y aurait la police ici et vous deux... Pour la première fois je vois Jelila s’effondrer et éclater en sanglots devant nous, cette femme si forte, si autoritaire, directrice d’une agence bancaire et capable de mener n’importe qui à la baguette ; son attitude que je comprends est déroutante. Alors je la prends dans mes bras pour la soutenir dans ce moment difficile. — Allons, ce n’est pas si grave, ça va s’arranger ; pas vrai Gladice ? Je minimise. — Oui, Issam a raison ; ce n’est pas grave, nous sommes toujours là et entier. Et si votre fille pouvait guérir ça serait encore mieux, vous savez, je l’aime bien votre fille ; il me faudra un peu de temps pour digérer cet accident, dirons-nous. — Tu es trop mignonne, tu te rends compte de ce qu’il aurait pu t’arriver ? Alors je voudrais vous donner réparation afin de nous pardonner. — Mais non... — Si j’y tiens ! Et de toutes les façons, vous n’avez pas le choix ! Alors taisez-vous et écoutez-moi bien ! C’est un ordre ! Voilà que je retrouve ma banquière, autoritaire et sûre d’elle. Elle est étonnante il y a deux minutes, elle était en larmes et la revoilà ; tête haute et ferme dans ses paroles. — Voilà ...