Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps - Histoires de Sexe

Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps

... dentelle et soie, tu vois le genre de barrage facile à contourner, répondit Mireille en riant.— Je vois. Zaîra se déplaça dans la pièce et revint avec quatre boites longues et plates. Elle déballa les modèles, qui étaient tous de petits chefs d’œuvre de bon goût, d’un érotisme discret, mais bien réel. — Je vais essayer ces deux là, dit Mireille en se dirigeant vers la cabine la plus proche. Elle n’en tira pas le rideau et ses deux amies purent la voir faire passer par dessus sa tête son tee-shirt blanc, et faire glisser le long de ses hanches sa jupe droite. En slip, sans autre vêtement, elle se regarda un instant dans la glace qui lui faisait face. — Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle, interrogea-t-elle en pouffant de rire ? Puis elle enfila la première pièce de lingerie. Celle-ci lui allait comme un gant. Toute en dentelle noire, elle moulait son corps comme une seconde peau. Les balconnets remontaient la poitrine ronde et l’offraient comme des bijoux dans un écrin. Le ventre plat était comme sculpté, et les jarretelles descendaient le long des cuisses en soulignant leur finesse. — Pas mal, tu as le slip qui va avec ? Celui que j’ai ne convient vraiment pas. Joignant le geste à la parole elle l’enleva. — Passe-moi aussi des bas, de préférence avec le haut en dentelle, demanda-t-elle à la vendeuse. Le contraste entre la dentelle noire et son corps doré renforçait le côté érotique de la scène. Son sexe naturellement nu et fendu très haut semblait sourire ...

... de la situation. — Qu’en penses-tu Aline, tu ne dis rien ?— Que veux-tu, tu me coupes le souffle, tu es tellement belle ! Mais il vaut mieux que tu ne sortes pas comme cela dans la rue ! Mireille enfila les bas proposés par Zaîra. — Pas mal, pas mal, dit elle après s’être regardée quelques instants dans le miroir. Fais voir le slip demanda-t-elle. La vendeuse lui tendit un minuscule string de dentelle de la même couleur que la guêpière. Mireille le porta à la hauteur de ses yeux et le regarda longtemps. — Dis donc ça ne me protègera pas beaucoup des assauts de mon homme, ça !— Ce n’est pas vraiment ce que tu as demandé, répondit Aline. J’ai même cru entendre le contraire.— Tu as raison. Je vais essayer l’autre pour voir. En quelques secondes, elle fut nue. Aline regardait son amie, dans sa tête défilaient des images très précises de leur première soirée. Son corps commençait à réagir et quelques douces démangeaisons lui venaient qu’elle ne pourrait calmer sans rien faire. — Elle est belle n’est-ce pas, lui demanda Zaîra en s’approchant d’elle ?— Très, répondit Aline, de plus en plus troublée.— Mais vous devez bien soutenir la comparaison vous aussi. Si j’en crois ce que je devine sous cette robe bien sage repris la grande liane noire. Aline sourit. Le compliment lui allait droit au cœur. Après tout Zaîra devait être une experte avec tout ce qu’elle devait voir ici. Pendant ce temps Mireille avait changé de tenue. Plus sage, du moins en apparence, le second vêtement qu’elle ...