1. Dialogues Interdits – Épisode 3 – Faire sans être vu


    Datte: 30/01/2019, Catégories: A dormir debout,

    Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel sens. Chaque samedi matin à 9 H, retrouvez un nouvel épisode de Théo Kosma. ––––––– – J’ai eu chaud cette semaine ! J’ai manqué deux fois de me faire griller. Une fois en me tapant un petit copain à la sortie d’une boîte, avec cette voiture de flics qui est passée juste à côté. Ensuite, pire encore, quand j’étais avec un ami de la fac, dans ma chambre. – Me dis pas que tes parents sont rentrés !? – Maman seulement, et c’était déjà bien suffisant. Pile au pire moment. – Pile au moment où il venait ? – Non, la malchance est pas allée jusque-là. Pile au moment où on était à poil. On est arrivés à se rhabiller en quatrième vitesse et à se ruer sur nos chaises, devant les révisions des partiels. C’était vraiment moins une. – T’es vraiment idiote. Tu fais tout pour rendre ton quotidien invivable ! Le concept du sexe en plein air, c’est de le faire le plus discrètement possible. Donc sans s’attarder et en ne se désapant presque pas. Et le sexe pendant que les parents sont là ou pourraient arriver, c’est la même. Avec Miguel, s’il est à la maison dans la journée et qu’on a une envie, je le branle discrètement et par-dessous le pantalon, sans lui sortir l’attirail. C’est vite fait bien fait, et si j’entends maman arriver je n’ai qu’à retirer ma main et rien n’y parait. – Et si tu le caresses jusqu’au bout ? – ...
    ... Quelques mouchoirs dans le slip et c’est bon. – Et si tu le suces ? – Si je le suce, c’est juste la braguette dézippée et le pénis sorti, sans les testicules, et pas jusqu’à éjaculation. Et s’il me caresse… – Ça va ! J’ai compris. Tu es mademoiselle esprit pratique, d’accord. Te vexe pas : je ne perçois aucun charme dans ces pseudo-parties de cul. Ça me fait bien plus penser à un besoin pressant à assouvir qu’à une véritable envie complice et sensuelle. – Nous vivons toutes et tous chez nos parents ! Toi, moi, lui. Il faut bien trouver des combines ! – Bon, bon, du calme, excuse-moi… – Ah la la… Tu ne sais rien faire comme les autres, toi hein… D’ailleurs, je n’avais jamais vu une nana aimer autant l’art de la léchouille. Ce ne serait pas ton côté lesbienne refoulée ? – Aucun rapport. Mamie m’a déjà fait le coup. Tu raisonnes comme une vieille catholique intégriste. – Pourtant, une bouche est une bouche et une langue est une langue… – C’est une proposition ? – Certainement pas. – Tant mieux, la réponse aurait été non. Qu’importe si cette partie du corps est la même chez nous que chez eux, je ne veux rien d’autre qu’un homme entre mes jambes. Ça n’a rien à voir avec l’homosexualité : c’est juste que j’ai été… comment dire ? Comme façonnée pour recevoir des lichettes. Peu de poils, ouverture large et bien visible. Quel que soit l’élément qui y entre je suis super facile à trouver, même dans le noir, même dans les bras d’un fêtard bourré, encore qu’ils ne vous prennent pas toujours ...
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