1. Mémoires d'un amnésique


    Datte: 01/02/2019, Catégories: fh, grossexe, bizarre, Voyeur / Exhib / Nudisme vidéox, photofilm, Masturbation Oral humour, policier,

    ... monté comme un cheval, en quoi est-ce que nous sommes plus avancés ?— Regarde-le bien : il a belle allure, il prend soin de son corps, tu peux toucher, il n’y a pas une partie de lui qui ne sois dure comme l’acier, il s’épile partout, pour moi c’est clair, son corps est son outil de travail, et avec une queue aussi grosse, je suis prête à parier qu’il travaille dans le porno !— Notez bien que c’est son idée, Mr Booth, moi je reste intimement persuadé que ma vie a un rapport avec la présidence des États-Unis.— Bon, alors voilà mon plan : je vais passer la journée ici à regarder des vidéos cochonnes jusqu’à voir l’ami Floyd quelque part et…— Tu oublie l’oncle Peter !— Je n’ai pas d’oncle Peter…— Mais non, le mien, mon oncle à moi, celui qui travaillait dans le X. Il possédait l’un des plus gros studios du pays, justement ici, à Chicago. Depuis qu’il a quitté le métier, il a revendu les studios mais on tourne toujours là-bas. Allons-y, nous verrons bien. Durant tout le trajet, effectué sous une pluie battante et un vent qui semblait toujours pousser ma vieille guimbarde dans le décor, je ne cessais de me demander ce que je faisais là. J’aurais pu être tranquillement chez moi à compléter mon encyclopédie du Whisky en regardant des pornos, et au lieu de cela j’accompagnais une assistante bavarde et délurée et un faux président des États-Unis vers un studio de tournage érotique au milieu d’un tempête déchaînée ! Une histoire sordide, une histoire glauque, une histoire ...
    ... terrifiante, bref une putain d’histoire, je peux vous le dire ! — C’est ici, dit Karen en montrant un long bâtiment de brique rouge qui semblait à l’abandon.— C’est désert ici, t’es sûre que les studios sont encore en activité ?— Oui, c’est bien là, regarde la pancarte : ChicagiX Productions. J’engageai ma voiture dans une cour au bitume défoncé. Les intempéries rendaient l’endroit encore plus lugubre. — Bon, je vais voir s’il y a quelqu’un. Vous deux, vous restez ici et vous m’attendez. Vérifiant la présence rassurante de mon Colt sous ma veste, je sortis de la voiture et pris au pas de course (si, si, je vous assure, je suis un grand sportif) la direction des bâtiments. En un rien de temps, je fus trempé de la tête aux pieds par une eau frigorifique, et c’était comme si le ciel était pris d’un titanesque chagrin et, inconsolable, se mettait à déverser des millions de litres de larmes froides et drues sur la tête des pauvres humains pollueurs… mais revenons à nos moutons. Je courais donc sous la pluie, cherchant désespérément une porte, et enfin je la vis, grande et majestueuse, n’attendant que moi pour s’ouvrir. Je me ruai vers elle et… m’écrasai lourdement le nez contre l’épais battant. Je réessayai sans succès : la bougresse était solidement fermée. Pestant contre la pluie, contre le vent, contre Floyd, contre Karen, contre l’oncle Peter et contre les portes fermées, j’entrepris de longer la façade afin de chercher une autre issue. Je n’avais pas l’intention de m’attarder outre ...
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