1. L'aveu


    Datte: 01/02/2019, Catégories: fh, fhh, couple, extracon, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour,

    ... j’avais épousé une pute !— Tu ne vas quand même pas dire que tu ne m’as jamais trompée.— Non, pratiquement jamais !— C’est le pratiquement qui est de trop.— Juste deux petites fois en quinze ans, une broutille par rapport à toi.— Et bien, mon con, quelle nouvelle, je tombe de haut ! Si je m’attendais à ça !— Oh tu peux jouer ton étonnée mais les reproches d’une pute ne valent pas grand chose.— Je parierais que la première fois c’était avec cette fille au pair qui gardait les enfants quand nous étions à Marvinier. Tu n’arrêtais pas de l’encenser, de lui trouver toutes les qualités, et vas-y que je te fais risette, et vas-y que je suis prévenant. Cette petite niasse à moitié boutonneuse a dû finir par succomber à ton manège.— Et alors ? Elle n’avait aucun bouton ! Au moins, elle, elle était douce et sensuelle, ce n’était pas une grosse pute avide de sexe comme toi !— Et pour la deuxième… je te lis comme dans un livre… j’hésite entre cette secrétaire décolorée que vous aviez pendant un moment à votre boîte (quel mauvais genre cette fille !). Sinon, ce pourrait être aussi la femme de Gontran, elle n’arrête pas de se coller à toi à longueur de soirées, à moins que ce ne soit une ces mères de famille esseulées, du genre de celles que tu rencontres parfois au club de kayak.— Désolé, tu as tout faux. La deuxième, tu ne la connais pas, c’est une femme que j’ai rencontrée lors de mon séminaire à Séville.— Et bien bravo ! Tes « Ma chérie, ici les réunions sont interminables et j’ai ...
    ... vraiment hâte de rentrer pour te serrer dans mes bras », c’était vraiment pipeau. Quelle gourde j’ai été de croire pareilles sornettes alors que monsieur était en train de se payer des parties de jambes en l’air avec une pute.— Question pute, il me semble que tu te poses là. Je n’ai pas fait le dixième de ce que toi tu as fait…— Et bien, regarde un peu le calendrier et tu seras surpris ! Sur ce, elle prend ses cliques et ses claques et se barre de la maison. Juste avant de partir, elle me lance une dernière phrase énigmatique : — Je n’ai pour l’instant qu’une seule chose à me reprocher, une seule chose que je pourrais regretter, mais je te laisse deviner laquelle. Sur le coup, furax, je pense que la seule chose qu’elle regrette, c’est de m’avoir connu. Mais j’en ai autant à son encontre. Et bien, qu’elle se casse, cette pouf ! Qu’elle se trouve quelqu’un d’autre pour lui ramoner les cuisses ! Moi, je ne suis plus intéressé par cette salope et je ferme définitivement boutique. Je traînasse tout l’après-midi dans la maison vide comme une âme en peine. Je n’ai plus goût à rien. Si je m’attendais à toutes ces révélations en ce début de week-end… Mais comment vivre avec une femme aussi volage ? Je passe un instant dans le bureau, non pas que j’ai vraiment l’intention de travailler, mais je ne sais quoi faire d’autre. Le calendrier, pourquoi a-t-elle parlé du calendrier ? Ce détail me revient tout d’un coup en mémoire. Je regarde machinalement sur l’éphéméride : 1er avril. Nous sommes ...
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