1. Et c'est ainsi que je fus déviergé...


    Datte: 01/02/2019, Catégories: hh, hplusag, inconnu, cinéma, hsodo, init,

    J’avais 18 ans et deux mois et je n’avais jamais touché une fille. Je me risquais de temps à autre dans un cinéma porno, pour m’abreuver d’images fortes, et ce jour-là c’est ce que j’avais fait. Dans ces lieux, on est fréquemment sollicité par des messieurs qui ne m’intéressaient pas. Mais tout cela restait discret, sans insistance. Tout au plus avais-je quelque temps auparavant laissé un homme tâter ma braguette, et même un peu plus. Il avait guidé ma main vers son pénis libéré, mais je n’avais pas donné suite, et j’avais choisi de considérer la chose comme sans importance, comme nulle et non avenue. Mais cet après-midi-là donc j’étais dans un fauteuil, au comble de l’excitation, et je n’ai pas réagi quand j’ai senti sur ma nuque le souffle d’un homme, venant de la rangée de derrière. D’une voix à peine audible il me murmura que cela lui donnait « envie de faire l’amour ». Sa main vint se poser sur mon épaule, explorer mon torse, je ne donnais aucun signe d’acquiescement, ni de refus. C’était… bizarre. Mon cerveau me disait que je n’étais certes pas pédé, mais d’attendre un tout petit peu avant de faire cesser ce jeu, qui était dérangeant mais pas désagréable.Une petite voix me dit aujourd’hui: « tu étais surtout un puceau mort-de-faim ». Et puis il me demanda si je voulais « venir avec lui », et sans bien savoir ce qu’il prévoyait, et dans un état de confusion extrême, je me suis surpris à me lever, à le suivre. C’est un asiatique d’une quarantaine d’années peut-être, nous ...
    ... nous retrouvons vite dehors. L’air et la lumière me ramènent à la réalité ; c’est un malentendu, je vais le planter là, je m’apprête à m’engouffrer dans le métro… mais justement : lui aussi. Nous voici dans la rame, il me sourit, je calcule que ma correspondance est dans cinq stations, il me suffira de sortir du wagon. Trois, deux, un… nous arrivons mais… il se lève : nous sommes à destination. Je me sens vraiment con, je n’ose pas faire autrement que de le suivre, et bientôt nous entrons dans son immeuble, dans l’escalier nous croisons une superbe jeune femme, elle le salue et me décerne un grand sourire qui me fait piquer un fard monstrueux.La petite voix commente : « tu parles… elle savait sans doute à quoi s’en tenir ». Il ouvre une porte, j’hésite. Le quitter là, repartir en vitesse, c’est recroiser la voisine, alors… j’entre. En même temps je regagne un peu mes esprits, je fais le point. Il ne s’est strictement rien passé, et il ne se passera rien puisque je vais dans quelques instants lui expliquer que c’est un malentendu. Il me propose un verre, nous discutons de tout et de rien, je reprends pied dans ma tête, et puis tout de même il s’étonne que je sois « tellement timide », me demande si j’ai déjà connu des garçons, je lui annonce clairement la couleur : — Je ne m’intéresse qu’aux filles. Sauf qu’il ne se démonte pas du tout, me répond : — Alors tu es curieux, tu veux essayer. La confusion me reprend, ma tête me dit de partir, mes jambes m’indiquent ne pas être en ...
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