Plaisir matinal
Datte: 04/02/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
frousses,
inconnu,
hépilé,
vacances,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
québec,
occasion,
camping,
... de bagages et de vaisselle, pis un « Tabarnak ! » retentissant. Elle n’avait pas descendu les pattes à l’arrière pour soutenir la roulotte ; et moi, trop occupé à regarder ses belles jambes, j’avais pas vérifié. La belle lectrice de nouvelles devait se trouver à l’arrière, en plus, quand ça s’était détaché. Pierrette arriva en courant de la rivière, les yeux arrondis, le visage plein d’eau, une serviette à la main. — Eh ben, vous avez réussi, on dirait ! dit-elle en s’essuyant le visage.— Un peu trop, je pense.— Marie est où ? Pas en dessous, j’espère ! fit-elle catastrophée.— Non, non, est dans la roulotte !— Dedans ! Je fis oui de la tête. On entendit sacrer encore et des choses qui revolaient. Pierrette rit en me regardant. — Est pas morte, en tout cas ! Marie, ça va, t’es pas blessée, ma grande ? Il y eut un long silence et puis : — Juste dans mon orgueilcâlisse ! Va y avoir un christ de bon ménage à faire, j’avais pas fait la vaisselle, en plus, j’en ai partout !— Ça, ça m’étonne pas ! fit Pierrette en me regardant, amusée. Est pas forte sur le ménage, pis c’est mal d’engueuler la tabarnouche. Partout de quoi, ma grande ? cria Pierrette qui s’amusait follement tandis que j’inspectais l’arrière de la roulotte. Rien n’était brisé, surtout pas la grosse bonbonne de propane, ça me soulagea, et le vélo de montagne attaché là, non plus. — Du christ despag. Ça m’apprendra à manger italien le matin. Pouvez-vous la redresser ? On essaya, mais rien à faire. — T’es trop pesante, ...
... ma chérie ! hurla Pierrette en me faisant un clin d’œil. On riait tous les deux quand on entendit. — Tabarnak ! OK ! Je sors ! J’en revenais pas de l’entendre sacrer comme ça. Évidemment, c’était tout le contraire de l’image qu’elle projetait à la télé de femme sérieuse et bien éduquée. — Bon, qu’est-ce quemon chum a encore fait comme gaffe ? entendis-je en reconnaissant aussitôt la voix de ma blonde. On se retourna tous les deux, Suzanne arrivait en short et tee-shirt, ses petites lunettes ovales sur son nez, et regardait la roulotte, tout sourire. — Moi, rien ! protestai-je.— Ouais, y me semble ! fit-elle rieuse a s’arrêtant devant moi. C’est ton genre de gaffe, ça. La porte s’ouvrit et claqua contre la roulotte, on vit deux mains s’accrocher au cadre, puis une tête. Marie avait des restes de bouffe sur le visage et dans les cheveux, et riait. — T’es sûre que ça va ? demanda sa tante tandis qu’on l’aidait à descendre. Suzanne la regarda avec un drôle de sourire sans paraître surprise de découvrir qui c’était. Pourtant, elle la voyait souvent à la télé, on regardait les nouvelles régulièrement. — Ouais, ouais, ça va, peut-être une bosse etune coupe de bleus ! fit-elle en extirpant des spaghettis collants de ses cheveux et de son haut de bikini. Elle avait de la sauce rouge et des miettes de pain sur les épaules et du jaune d’œuf sur une cuisse, mélangé à du sucre. — Jésus-Christ ! fit-elle en secouant ses cheveux. J’avais oublié de descendre les pattes à l’arrière, c’est ça ? ...