La croisière (2)
Datte: 05/02/2019,
Catégories:
Erotique,
... sur un bateau ne laisse pas beaucoup de place à l’intimité. Les cloisons sont fines, et s’il y a des séparations physiques, il faut accepter le sentiment de proximité permanent qui existe sur un bateau. Le matin, Marc, levé le premier, passe au bloc sanitaires pour prendre sa douche, puis il se rend à une boulangerie pour prendre du pain et des croissants. Quand il retourne au bateau, Isabelle revient de la douche et Raphaëlle sort de la cabine, les yeux encore ensommeillés. Elle a les cheveux en bataille et porte sa tenue de nuit, un tee-shirt et un short flottant. Comme elle n’a pas mis de soutien-gorge, Marc décèle les mouvements de sa poitrine sous le tissu. Elle a des seins plus lourds que ceux de sa maman, et Marc éprouve un trouble délicieux. Isabelle doit le ressentir car elle dit à sa fille : — Tu veux aller te doucher avant le petit déjeuner, ma puce ? — Non, j’ai faim, j’irai après. Et elle s’assied. Naturellement – Marc l’avait déjà remarqué la veille – elle aime s’installer en repliant une jambe sous elle. Elle ne se rend pas compte que, dans cette position, son short assez lâche bâille, dévoilant une partie de son sexe bombé. Mais Marc, après un regard, évite de laisser traîner ses yeux dans cette direction. Puis la navigation reprend ses droits. La mer est plus agitée, et toute la journée ils doivent tous les trois passer du temps à faire des manœuvres. Isabelle et Marc ont trouvé très vite une complémentarité qui évolue en complicité. Ils n’ont pas besoin ...
... de beaucoup se parler pour se comprendre. Plusieurs fois ils se frôlent ; Marc s’excuse à chaque fois, mais Isabelle lui répond que c’est difficile à éviter avec une telle mer. Raphaëlle les regarde avec un drôle de sourire. Tout au long de cette journée, Marc découvre, dans la fille d’Isabelle, une personnalité intéressante. C’est une fille très intelligente qui compense une grande timidité par beaucoup d’humour, humour qui n’épargne ni sa maman, ni Marc. À la fin de la journée, ils sont contents de trouver un petit port espagnol pour s’abriter et pouvoir, sous la douche, se débarrasser du sel. Après le repas, Isabelle et Raphaëlle sont dans leur cabine. Isabelle porte une chemise de nuit, classique, boutonnée ; Raphaëlle, la même tenue que la veille. Elle regarde sa maman qui est en train de brosser ses cheveux. Leur cabine comporte un petit cabinet de toilette-douche. — Maman… — Oui, mon bébé ? — Tu sais, euh, si tu veux rejoindre Marc, ça ne me gênerait pas. Isabelle arrête son mouvement et se tourne vers sa fille. — Mais enfin, ma chérie, pourquoi dis-tu cela ? Je ne comprends pas. — Oh, maman, j’ai plus de 18 ans, je peux comprendre. Tu ne vois personne depuis la mort de papa, et Marc est bel homme. J’ai bien remarqué comme il te regardait. Isabelle est énervée. En particulier parce que ce que lui dit sa fille tombe juste. Elle essaie de prendre un air sévère, mais cela fait longtemps que cela n’impressionne plus sa fille. — Et comment me regarde-t-il ? — Ben, comme un ...