1. Friendship incest


    Datte: 08/02/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Friendship incest Dans le verre de l’amitié, cristallin, fragile, les mélanges montent vite à la tête. Je connaissais Linda depuis 15 ans déjà. Amie d’enfance, confidente, soutien indéfectible, elle était, en quelque sorte, une figure non imposée, la sœur que j’aurais choisie. Intrépide, volontaire, drôle, j’aimais son indépendance et ses libertés assumées. Je pouvais parler de tout avec elle ; comme avec un mec. Elle incarnait mon frère de sang… version fille. Jolie, féminine, je ne l’avais jamais désirée. Les plus belles relations dictent leurs lignes de conduite. Le privilège de la proximité dresse des barrières sur d’autres horizons. Le libre-échange n’appartient qu’à l’espace Schengen. Cette après-midi d’été, aussi prévisible qu’un chassé-croisé entre juilletistes et aoutiens, mon téléphone se mit à vibrer. Sur l’écran s’affiche le prénom Linda, illustré d’une de ces photos de fin de soirée propice à humaniser n’importe quel huissier de justice : — « Allo Sam ! Comme tu n’as rien de mieux à faire que de passer ta soirée sur Netflix, je t’invite à déguster mes verrines de saumon fumé. Ne discute pas ! Je suis plus accrocheuse que toutes les séries disponibles en streaming. » — « OK ! Tu as gagné ! Je mets de côté Games of Thrones pour ce soir. Tu veux que je ramène quelque chose ? » — « Oui, ta bonne humeur ! Viens pour 20 heures ! » — « j’y serai. » Le soir venu, je rejoins mon hôte à son appartement. Je connais le digicode par cœur, je monte à son étage et sonne. La ...
    ... porte s’ouvre. Certains seuils laissent entrevoir un décorum enchanteur. Linda m’accueille sourire aux lèvres, la tête légèrement inclinée sur le côté, apprêtée comme pour une montée des marches du Festival de Cannes : Une mini-jupe moulante rouge vif mettait en valeur des formes bien proportionnées et des jambes interminables, juchées sur talons hauts. Gloss discret, suffisant pour esquisser le contour de ses lèvres, des boucles d’oreille plus « tendance » que BCBG, des cheveux bruns huilés, lissés, détachés, flirtaient avec des épaules à découvert. Au vu du nouveau rôle joué par ma meilleure amie, j’affichais une tête improbable : celle du fils de Tex avery et de Jim Carrey s’ils avaient eu un enfant ensemble. La créature plantée devant moi du le remarquer : — « Salut Mon Sammy ! Ben, dis-moi, t’en fais une tête ! T’as croisé Scarlett Johansson dans le couloir ou quoi ? » Je franchis le seuil de la porte, lui fis la bise avant d’humer un parfum encore jamais senti sur sa peau. Le genre de fragrance à damner un eunuque. — « Non ! Ben… C’est juste que…. Enfin tu vois ! » Après ce liminaire aussi éloquent que celui de Franck Ribéry devant les journalistes lors du Mondial 2010, je repris mes esprits et surtout mon esprit : — « Bon ! Écoute ! Je te préviens tout de suite. Si tu comptes m’allumer, je suis capable de péter les plombs. » — « T’es con. Viens plutôt prendre un verre au lieu de dire des bêtises ! » Elle et moi avions l’habitude de nous lancer des piques ambigus. Ça nous ...
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