1. Histoire alternative (7)


    Datte: 08/02/2019, Catégories: Transexuels

    Xavier m’étonne… Je me demandais si ce ne serait qu’une passade, mais on continue à se voir régulièrement en semaine pour des plans à trois. A la fois actif ou passif selon son humeur, il se prête sans sourciller à tous nos jeux sexuels. On lui a fait faire connaissance de Michel, le frère de Julie, et il ne s’est pas dégonflé, même quand l’énorme queue de Michel l’a fait grimacer lors de sa première sodomie. Je remarque alors que quelque chose est en train de se passer entre lui et Julie. Elle le fascine et ils développent une relation qui va au-delà de ce que j’ai avec Julie. Je devrai être jaloux, pardon, jalouse… Mais non. Je n’éprouve aucun sentiment désagréable à cette situation. Julie est mon amie, ma confidente, ma « mentor » et je l’adore. Mais çà s’arrête là. Au contraire, je suis très heureux...(se) de ce qui est en train de naître. Ce qui me fait m’interroger à mon sujet pendant quelques temps… Comment vais-je évoluer socialement ? Je veux dire : l’être humain a une tendance naturelle a se trouver un conjoint. J’éprouve de façon diffuse moi aussi cette envie, sans m’en rendre compte. Mais voilà, ou trouver un conjoint, quelqu’un dont on puisse tomber amoureux quand on est une trans ? Qui voudra de moi ? Une autre trans, si rare, si précieuse, si… improbable ? Ou alors un garçon… qui accepte de se mettre en couple avec une personne du troisième sexe ? Et je sens confusément dans mon esprit que ce sera loin d’être aussi simple que pour une personne hétéro. Ce ...
    ... questionnement va se résoudre d’une façon inattendue… mais j’anticipe. Je vais y revenir. Cela fait à présent quelques mois que j’ai entamé ma lente mutation. Je soigne les détails qui me font paraître encore plus féminine. Un qui ne se voit pas, c’est ce piercing que j’arbore fièrement au nombril… et que Julie s’est empressée d’imiter pour le plus grand plaisir de Xavier. Le laser aidant, ma pilosité masculine devient rare, que ce soit sur le visage, le torse, les jambes… ou ailleurs. Mes cheveux sont maintenant assez longs au point que je dois me faire la queue de cheval en journée, et j’en ai profité pour dire adieu à la perruque. Mon look est de plus en plus androgyne et presque à mon insu, de plus en plus féminin. Le déclic se produit un soir à la cafétéria situé au bout de l’avenue Leclerc. Ce jour là, j’ai croulé sous le boulot au laboratoire, tout a marché de travers, j’ai du reprendre je ne sais combien de fois mes analyses et mon patron va encore faire la tète quand je vais lui facturer mes heures supplémentaires. Il est presque vingt heures lorsque j’arrive directement à la cafétéria ou j’ai rendez-vous avec Julie. Xavier n’est pas là, en mission client du coté de Tarbes. Je n’ai pas eu le temps de me changer. Je suis en mode « mec très efféminé » comme en journée. J’ai juste pris le temps de lâcher mes cheveux et me mettre un coup de brosse avant de retrouver Julie. Nous sommes avec nos plateaux à faire notre choix du plat de résistance. Julie a choisi des lasagnes. — ...
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