1. Hélène 10. Le corset


    Datte: 09/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Hélène 10. Le corset. Bâillonnée, aveuglée, menottée, je marche vers le supplice que j’ai librement choisi d’offrir à mon doux maitre. Comment en suis-je arrivée là ? Flash-back, environ deux mois plus tôt, un samedi soir... Qu’est-ce que tu regardes mon chéri ? Nous sommes dans l’arrière-boutique de ma mercerie, Pierre y passe parfois une à deux heures le samedi pour tromper son attente. De mon côté, j’aime le sentir à proximité. Entre deux clientes, nous pouvons discuter de choses et d’autres. Mais nous sommes aussi un couple très tactile, le contact physique nous est indispensable, notre quotidien est fait de caresses, de main serrées, de baisers fugitifs, de collé-frottés et parfois de patins d’enfer. - Qu’est-ce que tu regardes mon chéri ? Fais-je en posant ma joue contre celle de mon tendre amour, pendant qu’il pianote sur le clavier de son portable. - Mais c‘est un site porno. Je ne te suffis plus ! Dis-je en pouffant et en riant à moitié. - C’est le site de Maitresse, à Paris. Je cherche un corset pour toi. - Montre voir. Fais-je en me posant sur ses genoux. Il me passe la souris pour que je puisse naviguer, et en profite pour entourer ma taille de ses bras. Je me promène sur le site, et je repère un ou deux corsets, qui peuvent me plaire. Je m’arrête aussi au rayon des rosebuds. - Il est gros celui-là, comment peut-on porter un truc pareil. - C’est la même taille que le tien, ma beauté. - Et celui-là il est énorme fais-je légèrement émue. - C’est juste la taille ...
    ... au-dessus. - Et ce machin, fais-je en désignant une sorte de crochet muni d’une boule. - C’est un instrument de contention, ça se place dans… - Stop, j’ai compris. Ça fait mal ? - Ca dépend de comment on l’utilise. Et de ta disponibilité. Je suis très troublée, mais je ne suis pas la seule, je sens bien tout l’intérêt que me porte Pierre. Je me retourne et je lui prends les lèvres. Nos langues communient, je m’arrête car sinon je vais le «violer à l’insu de son plein gré». - Regarde, me dit-il, il y a une nocturne, tous les jeudis soirs, on y va, et on dine sur Paris après. J’acquiesce et toujours assise sur ses genoux, je pose mon visage dans son cou, pour respirer sa merveilleuse odeur. Lui respire ma chevelure et ses senteurs. Nous restons comme ça, seuls au monde. Et puis l’éternelle cliente qui arrive toujours au plus mauvais moment fait résonner la sonnette de la boutique. Comme toujours quand nous sommes en expédition amoureuse, Pierre trouve facilement une place, à proximité du magasin. Il m’ouvre la portière du 4X4. Pour être dans l’ambiance, je me suis fait un total look porno chic, chignon bien tiré, jupe droite au genou, fendue derrière, chemisier noir, cintré, ouvert au troisième bouton, veste ajustée à mes formes. Pour descendre, je manœuvre en deux temps. Je me penche légèrement en avant, mon décolleté exposant mes beaux seins à mon amoureux, puis je tends la jambe vers le trottoir, ce qui fait remonter ma jupe au-delà de mes jarretelles. Nos regards se croisent. - ...
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