1. Claire


    Datte: 15/02/2019, Catégories: profélève, école, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme nonéro, h+prof,

    ... élèves, c’était de prendre soin d’eux et même si le résultat ne lui plaisait pas, au moins, ils faisaient attention. De plus, jeunes et débordants d’énergie, la plupart arboraient des musculatures puissantes et sublimes. Alors que ses élèves recopiaient dans un silence plus que relatif le cours écrit au tableau, elle continua de les observer. Jusque là, elle ne les avait regardés de cette manière. D’habitude, leurs esprits étaient ce qui l’intéressait, mais là, elle ne s’arrêta qu’au physique. La plupart d’entre eux avaient suivi le leader dans sa manière de s’habiller et ils montraient donc presque tous leurs caleçons. Le meilleur de la classe, un pauvre petit à lunettes encore dans les jupes de sa mère et qui ne comprenait pas ce qu’il était venu faire dans cette galère, arborait un pull probablement tricoté par sa grand-mère, un jean classique et des baskets. Elle ne s’attarda même pas une demi-seconde sur lui et continua son tour de classe. Elle passa sur les « doubles » du leader, moutons incapables de faire preuve d’originalité et suivants le berger les yeux fermés. Il regardait dehors. Il avait probablement fini de recopier depuis longtemps, à moins que, comme d’habitude, il n’ait tout simplement décidé de ne rien écrire du tout. Sa chemise - oui, chemise, et non tee-shirt - semblait extrêmement douce et, à travers, elle voyait son biceps bouger à chaque fois qu’il faisait tourner inconsciemment son stylo dans sa main. Il n’y avait rien à voir dehors. Ses sublimes ...
    ... yeux noirs fixaient le lointain et il devait être perdu dans un songe éveillé. Son visage n’exprimait aucune autre expression qu’un profond ennui. Il n’avait eu de cesse de le dire : il s’ennuyait prodigieusement en classe. Il avait une situation familiale très difficile. Ses parents, très riches, avaient depuis longtemps cessé de s’occuper de lui, considérant que l’argent remplaçait l’amour. Depuis plus de trois ans, il devait donc se débrouiller tout seul avec l’argent de poche faramineux que lui donnaient ses parents. Il avait quitté un an le système scolaire, essayant de travailler seul par correspondance. Il était finalement revenu à l’école, mais ne s’y sentait plus à sa place. Il trouvait ses camarades immatures et par rapport à lui, ils l’étaient. Oui, Thibault était vraiment mûr. Un vrai jeune homme, pas un adolescent. C’était aussi pour ça qu’il ne suivait pas le leader. Il était au-dessus d’eux. D’ailleurs, il ne leur parlait pas beaucoup. Il n’était pas exclu, non, mais pas totalement inclus non plus. Il portait un pantalon de ville maintenu par une ceinture de cuir et des chaussures de sport noir en toile qui allaient très bien avec. Il n’avait probablement pas osé les chaussures de cuir pour le lycée. Ça valait sûrement mieux. Sa coiffure était sublime et ne nécessitait aucun gel. Il arborait une petite moustache très fine et le reste de son visage était toujours rasé de près. Ses traits étaient fins et son visage n’avait aucune imperfection. Elle revint à la ...
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