Conte de Noël
Datte: 16/02/2019,
Catégories:
fh,
fdomine,
pénétratio,
jeu,
init,
conte,
amourpass,
... que nous avions partagé, je humai avec délice cette ultime réminiscence de sa présence. Je me levai pour la rejoindre. Post-it collé contre la porte : « La douche, c’est la porte à droite ! Je t’ai sorti une serviette ! » Le message avait l’avantage d’être clair. Sûr que je ne devais pas sentir la rose. Entre notre gymnastique et nos libations… Fraîcheur de l’haleine oblige, j’utilisai son dentifrice, me servant de mon doigt comme brosse à dents. Serviette autour des hanches, j’allai la rejoindre à la cuisine avec un sentiment de malaise. Une pensée débile m’avait traversé l’esprit pendant que je me douchais. Maintenant elle m’obnubilait. Personne. Elle bossait peut-être. Pourtant, elle m’avait avoué, la vilaine manipulatrice, qu’elle avait déplacé mon rendez-vous car le samedi matin, elle était libre. Le vendredi soir, elle pouvait faire la fête et boire sans que cela ne la gêne dans son travail. Cette odeur de café ! Les mugs sur la table ! Elle ne pouvait être loin. La porte d’entrée claqua. Ma maîtresse (c’est comme ça qu’on dit !) d’une nuit entra, jeta pain et viennoiseries sur la table. Sans même ôter son manteau, elle vint m’embrasser tendrement, très, très tendrement. Je la coupai dans ses élans. — On a pas mis de préso ! Douchée, vexée, elle s’écarta de moi. — Qu’est-ce que tu crois ! Tu ne risques rien ! Je suis clean ! J’ai fait un test, y a pas très longtemps et je n’ai eu aucune relation depuis, cracha-t-elle.— T’énerve pas ! C’est pas de ça que je parle ! Moi ...
... aussi, j’suis clean ! Mais…. Soudain, je me trouvai très con et… présomptueux. — Mais quoi ?— Imagine que je t’ai mise en cloque. Sa réponse me sidéra. — Ça serait génial, s’écria-t-elle en se débarrassant de son manteau.— Hein ? Mon exclamation était à double détente. D’abord, je m’aperçus que, sous son manteau, elle portait seulement mon tee-shirt. Ce qui ne l’habillait guère mais mettait en valeur sa jeune poitrine aux tétons turgescents. Ensuite, avoir un enfant n’était pas, n’avait jamais été dans mes projets. Même pas les prémices de l’ébauche du début du commencement d’une idée ! Elle perçut mon manque d’enthousiasme. Elle se pendit à mon cou, appuyant sa poitrine contre mon torse. Ça devenait une habitude. Érection immédiate. Ça aussi, ça devenait une habitude. Dommage collatéral, la serviette se dénoua sous la tension et chut. — Ma chérie ! J’ai 32 ans. J’aimerais avoir un enfant. Tu sais que l’adoption pour les gays, c’est pas ça !— Oui mais…— La solution était de me faire engrosser. Mais jusqu’à hier soir, simplement de penser qu’un homme me touche, me pénètre, me donnait la gerbe.— J’ai pas eu cette impression pourtant !— Arf, arf ! Très drôle. Mais t’as raison, non seulement tu m’as baisée mais en plus, tu m’as donné du plaisir !— J’t’jure que je n’ai pas fait exprès !— Fais le malin, j’trouve que pour un pédé, tu t’es pas mal enflammé. Plus sérieusement, si je me retrouve enceinte de tes œuvres, je ne te demanderai rien. Tu m’as donné ton sperme. Tout ce qu’il me ...