Pour quelques pizzas de plus...
Datte: 19/02/2019,
Catégories:
fff,
fagée,
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... dans le commissariat. En sortant deux des productions de Bazouk, j’expliquai au flic de garde que j’étais commerçant et que je m’étais fait refiler ces billets par un type louche et que je voulais qu’il me dise si je m’étais fait enfler ou pas. Je savais bien que c’était un peu gros, mais bon… Le type appela son supérieur qui commença par me demander mon identité : — Comment vous appelez-vous ?— Nicoli, Alfredo Nicoli, je suis italien d’origine.— Vous avez une pièce d’identité ? Je fis mine de fouiller dans mes affaires. Il prit les billets et les tâta un instant. — Et vous dites que vous êtes commerçant ?— Oui, je tiens un sex-shop en Slovénie, mais là je suis en vacances chez ma cousine. Je me suis dit que la police française était plus sérieuse que la police slovène et plus à même de me répondre. Vous savez, là-bas, en Slovénie, on n’en voit pas souvent, des billets de cinquante euros. Ça plus mon air con mais sans doute honnête durent le convaincre que j’étais pas un truand, car tandis que je continuais à faire semblant de chercher une carte d’identité, il me fit signe que ça allait et partit avec les deux billets. J’attendis son retour avec une légère angoisse. Il revint finalement avec un grand sourire ; je ne savais pas si c’était bon ou mauvais signe. Il répondit simplement : — Non, tout va bien, ce sont des vrais… Le cri de soulagement que je poussai dut paraître démesuré. Mais je repris mes billets, transmis toutes mes amitiés au fonctionnaire et à toute sa famille ...
... que je bénis pour les sept générations à venir et sortis du commissariat en sautillant pour remonter dans la voiturette d’Aurélie. En revenant vers son appart, je décidai de m’arrêter dans n’importe quel magasin pour aller claquer gaiement mes cinq billets. Mais à cette heure-ci, il n’y avait plus grand-chose d’ouvert. Je m’arrêtai devant une petite épicerie de quartier où j’achetai quatre bouteilles de champagne pour environ deux billets, puis dans un bar-tabac où je dépensai un autre billet pour des cigarettes et un double whisky. Je larguai le quatrième dans un plein d’essence à une station encore ouverte et le cinquième à la pizzeria d’où je repartis avec cinq monstrueuses pizzas qui feraient peur à Bazouk. Quand je revins à l’appartement, je fus accueilli par Aurélie, toujours nue, qui me sauta au cou en me dévorant de baisers. Je lui expliquai que les billets que nous avait faits mon bon génie étaient jugés bons même par les flics. Elle sauta encore au plafond. Azura et Pandore, également encore à poil, vinrent ensuite aussi m’embrasser. Et puis je découvris Bazouk occupé à faire toujours des billets, mais cette fois-ci de cent dollars. Interloqué, j’interrogeai Aurélie du regard, qui me désigna un plateau de Monopoly posé sur la table basse. Je compris instantanément et acclamai l’idée d’un hochement de tête impressionné. Aurélie était parvenue à faire croire à Bazouk qu’il manquait des billets pour jouer au Monopoly et qu’il fallait en refaire de ce genre-là qu’elle ...