Neuf petits mots...
Datte: 20/02/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
inconnu,
boitenuit,
hdomine,
vengeance,
Oral
pénétratio,
fsodo,
... respiration régulière, je comprends qu’elle dort. Plus besoin de parler de la forêt. Alors je rejoins Maude dans le sommeil, après m’être dit que son étudiant en médecine ne doit pas être très porté sur la quéquette pour avoir négligé de dépuceler un tel cul. Le réveil sonne. Je repousse doucement Maude et vais prendre ma douche. Quand je sors de la salle de bains, elle me regarde tranquillement, tête posée sur un coussin. Je crois qu’elle attend que je lui dise quelque chose. Son regard me trouble. Le sexe, je sais faire. Les mots, c’est parfois plus difficile. Je veux quand même être tendre avec elle. Je lui dis de ne pas s’en faire, que la gare routière est à 500 m à pied de mon appartement, qu’il y a un car pour Dax environ toutes les heures, qu’il fait froid dehors, qu’elle se rendorme tranquillement et parte quand elle veut, qu’elle a juste à claquer la porte en partant. Elle ne répond pas. Son silence et ses yeux doux fixés sur moi me gênent. Alors, je l’embrasse rapidement sur les lèvres, et je pars. Toute la matinée, je ne réussis pas à me concentrer sur son travail. Des images de Maude me traversent l’esprit. Des scènes de cul, bien sûr, mais aussi son regard, ses gestes. Quand je reviens à mon appartement à midi, j’espère un peu qu’elle soit encore là. Elle n’y est pas. Mais je trouve un petit mot, posé par terre, écrit à l’encre verte : D’autres mots ? Mais je n’en vois aucun ! Je commence à paniquer. Elle n’a quand même pas fait ça, avec Carine qui arrive ce ...
... soir… Le deuxième mot, je tombe dessus en changeant les draps. Il est dans le lit, sous un coussin : Là, je comprends… La garce ! C’est diabolique de sa part. J’ignore combien de mots elle a cachés. Et je n’ai aucun moyen de la joindre pour le savoir. Alors, je fouille partout. Des mots, j’en trouve six autres. Sous un vase, dans le tiroir des couverts, dans le frigo sous la bouteille de lait, dans la poche d’une de mes vestes, dans la boîte à savon, sous la cuvette des WC. À chaque fois, une simple phrase, très explicite : Pour les trouver, je mets l’appartement sens dessus dessous. Mais quand je repars travailler à deux heures, je me demande s’il n’en reste pas d’autres. Et Carine qui arrive ce soir ! Si elle en trouve un… Cette pensée m’obsède tout l’après-midi. Carine débarque au train de 19h40. Je cherche encore une heure après le travail avant de partir la chercher. Et je déniche un autre mot, caché entre deux assiettes dans une armoire : Je suis mort de trouille en allant à Dax, à l’idée de Carine découvrant pendant le week-end un mot écrit à l’encre verte et me demandant sa signification. En même temps, j’ai pour Maude les pires insultes. Quelle salope ! Mais pourquoi elle a fait ça ? Je me suis bien conduit avec elle, c’est elle qui est venue me chercher. Elle n’avait pas le droit. Elle cachait bien son jeu, sous ses airs de petite étudiante sage. C’est donc ça qu’ils leur apprennent à l’université ? Jamais une fille ne m’avait fait ça ! Ce n’est même pas une vengeance, ...