1. Natasha & Franck (28)


    Datte: 21/02/2019, Catégories: Transexuels

    ... couche ensemble pour accepter de rendre service, c’est ça ? ─ Oh non, Marie ! Je ne suis pas aussi mesquin. ─ Alors ? ─ Eh bien… je ne travaille plus pour l’ambassade. Je suis actuellement en France. ─ Ah merde ! ─ Comme tu dis. ─ Désolée de t’avoir sorti du lit, je vais te laisser te recoucher alors. ─ Attends, je n’ai pas fini… J’ai peut-être quelqu’un qui pourrait faire le job. Laisse-moi le temps de retrouver ses coordonnées. Je te rappelle pour te tenir au jus ! ─ Merci, Tristan, c’est vraiment sympa. Excuse-moi encore pour… le ton de mes réponses. Nous sommes vraiment à cran. ─ Pas de souci, je comprends. Je te rappelle… Porte-toi bien en attendant. ─── ∞∞∞∞∞∞∞∞ ─── Lorsqu’elle s’aperçut qu’elle n’était plus suivie, Valérie s’empressa de trouver un endroit où elle pourrait se reprendre, où laisser passer l’effet de la décharge. Elle ne parvenait pas à se stabiliser sous quelque forme que ce soit. Elle émettait un sifflement aigu comme un poumon percé, se convulsait, tentant d’adopter un aspect présentable lui permettant de rejoindre les autres sans avoir l’air suspect. Elle avait échoué sur toute la ligne et se sentait minable, épuisée, ne sachant quand elle pourrait reprendre un minimum d’énergie. ─── ∞∞∞∞∞∞∞∞ ─── ─ Regarde ! ─ Quoi ? ─ Les parois. Ils y a des peintures. On dirait qu’elles bougent. ─ Oui, tu as raison. Elles semblent toutes aller dans la même direction. Je m’approchai de la roche et contemplai les silhouettes mouvantes de plus près. Je souris ...
    ... béatement en regardant ce dessin animé rupestre et me demandai ce qu’il adviendrait si je touchais une de ces étranges créatures. Je posai un doigt sur une forme féline. J’avais une sensation de pelage contre ma peau. Le lion tentait d’avancer, mais quand après quelques efforts il comprit qu’il ne progressait plus, il tourna la tête vers moi et ouvrit sa gueule. La roche se disloqua, trou noir béant d’où sortit un rugissement qui me fit reculer de dix mètres. J’atterris le cul par terre et le dos contre la paroi d’en face. Jamais je n’avais eu une telle frousse. Je mis quelques minutes pour reprendre mes esprits. Durant toutes ces minutes, les créatures dont j’avais ainsi bloqué la progression me grimpaient sur le paletot, telles des fourmis partant à l’assaut de la montagne obstruant leur passage. Je ne tarderais pas à être submergé. Je les sentais me piétiner, m’escalader. Mes jambes étaient entièrement recouvertes, mon torse était déjà à moitié noyé par cette somme de graffitis, et cette marée noire grouillante s’était lancée dans la dernière ascension. Déjà les premières créatures s’agrippaient à mon cou. Bientôt l’une d’elles, partie en éclaireur, s’infiltrerait par ma bouche et ses congénères les plus intrépides la suivraient avant que la kyrielle ne s’engouffre dans leur sillage. Elles s’immobilisèrent. Je demeurais encore avec le visage crispé par la peur avant de réaliser que le lent reflux qui s’opérait avait débuté lorsque de nouveaux murmures avaient empli la caverne. Il ...
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