L'orage Revisité
Datte: 05/03/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
... enflera inexorablement. Nous finissons par nous endormir ainsi sans nous désunir pour plonger dans un sommeil lourd de fatigue et d'émotion. J'ai des remords, rien qu'à voir la mine défaite de maman me donne du vague à l'âme et mon humeur s'assombrit de jour en jour. Nous communiquons moins et je m'enferme dans mes pensées noires, inquiet des conséquences de notre manque de prudence. Je devrais plutôt dire que c'est moi le seul coupable de la situation, si je n'avais pas laissé maman s'endormir, si je m'étais un peu contrôlé, si je n'avais pas eu cette rage de cul qui m'a poussé à la baiser avec toute la force de ma jeunesse et la richesse fatale de ma semence, sans plus penser à prendre des précautions. Je traine mon spleen le long des rues, je n'ai même plus envie d'aller voir Jean-Louis, j'évite mes copains, j'ai un peu honte, beaucoup honte même. Je repense aux jours d'avant, quand tout ceci ne c'était pas encore enclenché. J'ai besoin de me confier à quelqu'un, mais qui? Un adulte assurément, je cherche un réconfort qui ne soit pas celui de ma mère ni d'un proche, il me faut quelqu'un de neutre qui pourrait soulager mon âme. Mon âme? Mais c'est donc un prêtre qu'il me faut! Hé oui, je ne suis pas si loin de ma communion solennelle, je vais de temps en temps à l'église encore, plus pour lire la liste des films qui se jouent en ville et choisir de préférence celui qui est déconseillé mais bon, je fais de brèves apparitions, sur qu'un prêtre me prendrait en confession. ...
... Un samedi d'octobre donc, en fin d'après midi j'entre dans cette église impressionnante, haute et sombre. Je m'approche des confessionnaux, il y a la, deux ou trois bigotes attendant leur tour, à genoux sur leur prie dieu. J'ai le cœur qui bat la chamade, en attendant mon tour. Le prêtre me fait signe de m'approcher, je le connais, un jeune dans la trentaine, il porte des lunettes, il a le teint un peu rougeau et il m'a fait le caté pendant une année. Il me reçoit avec le sourire, visiblement satisfait de me trouver la, ça le change des bigotes du quartier. Je m'agenouille dans la cellule sombre, j'entends mon cœur dans ma poitrine qui bat à tout rompre. Je sursaute quand le prêtre ouvre la fenêtre grillagée qui me sépare de lui, je vois son visage dans l'ombre, ses lunettes qui reflètent le peu de lumière qui nous vient de l'extérieur Il murmure sa prière latine qui introduit la confession et j'enchaine: « Pardonnez moi mon père parce que j'ai péché » « Je vous écoute mon fils » Et la, impossible de sortir un mot, je me mets à trembler et la panique me prend. Le prêtre regarde à travers le grillage qui nous sépare. « Alors? » J'avale ma salive, je bredouille mais c'est une bouillie inintelligible qui franchit mes lèvres. Le prêtre me regarde en souriant: « Allons, reprends toi, je suis ton ami et je peux tout entendre. » Je me racle la gorge, j'avale ma salive et je bredouille à nouveau « Je ...je ... » Le prêtre se tourne vers moi: « C'est donc si difficile de me dire tes ...