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Moi... tout simplement ! (1)
Datte: 17/08/2017, Catégories: Erotique,
La rencontre Vous penserez sans doute que je suis une salope ! Quand je l’ai rencontré, je n’avais connu que l’amour avec un seul homme, et encore, dans la position dite du missionnaire. Lui, un matin il m’a repérée, alors qu’assise dans l’antichambre d’un bureau, j’attendais pour un entretien d’embauche. Je ne l’ai même pas remarqué ce jour-là, trop prise par l’entrevue qui devait m’apporter un travail. Pourtant, peu de temps après que j’ai commencé à me rendre dans ce bureau, puisque tout s’était bien passé, que j’avais été admise parmi le personnel de cet établissement, il est arrivé qu’il passe dans le couloir et que j’entende sa voix. Ce que j’ai perçu en premier lieu c’est le son clair et cristallin du timbre de sa voix. Puis un jour il est entré dans le bureau pour discuter avec la personne qui me donnait les consignes puisque je devais la remplacer. Là, j’ai senti son regard sur moi, sur mes formes, détaillant habilement toutes mes courbes, sans avoir vraiment l’air de rien. Ainsi de fil en aiguille, il déclarait à mon collègue de cabinet : — Si nous déjeunions ensemble, un de ces jours. Je n’ai pas compris immédiatement que le « nous » m’englobait aussi dans cette conversation. Notre histoire commence vraiment à douze heures, le jour où je pars en congé. Je sors à ce moment-là de l’établissement et je ne dois plus y revenir avant deux semaines. Alors que je me prépare à sortir du parking où le personnel se gare, devant mon capot, il est là, bien planté dans son ...
... uniforme et j’imagine son petit cul qui s’avance vers moi. Il me fait un signe de la main, je comprends qu’il me demande de descendre ma vitre. Je m’exécute et son sourire me va droit au cœur. Il se baisse, s’appuie sur la portière et avec un merveilleux sourire il me souhaite de bonnes vacances, me dit aussi qu’il tient absolument à m’emmener au restaurant dès mon retour. Je quitte le travail pour un repos bien mérité, mais dans ma tête et ma poitrine, quelque chose vient de changer. Cette quinzaine se traine en longueur et je me dis que j’aimerais bien que ces congés soient finis, mais sans trop savoir pourquoi. Voilà, c’est le lundi de la reprise et je commence à huit heures. Vers dix heures, j’entends dans le couloir, une démarche qui m’est familière, et je réalise que je les attends ces bruits de pas bien plus que je ne le voudrais. Viendra-t-il dans mon bureau ? Et comme je suis seule, je l’espère de tout mon être. La porte est ouverte et il vient me saluer courtois, et je sens son regard qui me scrute longuement, alors que je l’évite un peu. Mais il tient ma main dans la sienne comme s’il n’avait plus envie de la lâcher. Heureusement que je suis assise parce que mon cœur fait un bon dans ma poitrine quand il me déclare calmement — Quand êtes-vous libre, pour que nous déjeunions ensemble ? Je balbutie que je vais regarder mon planning et que je le tiens au courant. Pendant plusieurs jours, il revient, avec la même question et finalement, rendez-vous est pris pour un jeudi à ...