Sylvia, femme d'action (5)
Datte: 17/08/2017,
Catégories:
Hétéro
... quelques séances du « Journal du hard » durant plusieurs semaines, voire quelques mois avec tous les détails. Plusieurs semaines plus tard, le fameux président à la libido surdéveloppée venait de terminer son deuxième mandat. Ce fut le signal pour elle de se consacrer pleinement à son bouquin de révélations chocs. Et si, par le plus grand des hasards, aucune maison d’édition n’acceptait de le publier à cause de certains groupes de pression, elle avait monté un blog, hébergé dans un pays où la législation ne permet pas d’intervenir. Dans ce blog, elle mit tous les documents audio, vidéo, et écrits qu’elle avait eus par l’Agence. Ainsi on pouvait entendre les menaces du président à son encontre lors de la garden party, les courriers détournés adressés par l’Élysée aux organes de presse pour ne l’employer qu’à des postes subalternes, des vidéos en caméras cachées où l’on voyait le président forcer certaines femmes de son staff et du personnel de l’Élysée à coucher avec lui, témoignages et preuves à l’appuis… Bref, tout pour le faire tomber. Même si cette affaire avait fait l’effet d’une bombe dans le paysage politique, l’ancien président ne fut pas condamné. Il s’arrangea pour faire traîner les choses et minimiser les faits grâce à son escouade d’avocats. En tout cas, cela lui avait au moins permis de prouver qu’elle était toujours la journaliste qu’elle avait été, et qu’elle était toujours disponible, contrairement aux ragots colportés sur elle. Grâce à toutes ces preuves ...
... mises sur Internet – et dont les originaux étaient cachés en lieu sûr – de nombreuses agences de presse, journaux et chaînes de télé se battirent pour l’avoir. L’agence pour laquelle elle avait œuvrée en tant qu’agent actif sur le terrain avait parmi ses filiales une agence de presse qui profitait des infos glanées par les agents sur le terrain. C’est là qu’elle fut finalement engagée, mais cette fois à un poste à responsabilités. Fini de jouer l’envoyée spéciale risquant sa peau pour ramener le scoop de sa vie. Elle était à la tête d’une équipe de journalistes ambitieux, du genre de ceux dont personne ne voulait à cause de leurs méthodes peu orthodoxes. Ils avaient carte blanche pour constituer des dossiers sur des sujets divers et variés, people, politique, sport. Et une fois complétés par des preuves accablantes, c’était elle qui se chargeait de négocier avec les journaux et autres organes de presse. Il lui arrivait ponctuellement de se charger de couvrir personnellement certains évènements, mais ça restait anecdotique. Durant les années qui suivirent, Sylvia ne manqua pas de suivre ce qu’il se passait en Amérique centrale. Le pays de l’ancien dictateur s’étant un peu ouvert au monde, un semblant de démocratie commença à y émerger. Carlos fut libéré de prison au bout de cinq ans grâce à la pression internationale. L’opposition politique dans le pays étant désormais toléré, c’est sur ce plan qu’il se lança pour faire changer les choses. De son côté, Sylvia avait fait la ...