1. Dialogues Interdits – Épisode 9 – Nom d’une sucette


    Datte: 08/03/2019, Catégories: A dormir debout,

    ... faisant tourner ma langue… quand j’étais petite, ça faisait marrer les grands. Quand je suis devenue ado, ça a commencé à créer une certaine gêne. Et naïve comme j’étais, je n’ai pas tout de suite compris pourquoi. Aussi « simple et sage » que dans la chanson de Brassens. Au bout d’un moment, ça m’a quand même fait tilt. J’ai compris qu’un sexe ne se plaçait pas uniquement là où c’était expliqué dans le bouquin de biologie. Qu’il pouvait se mettre absolument n’importe où, comme une bouche, un doigt, un nez… – Un nez !? – En fait, tout membre allongé peut pénétrer, toute cavité peut être pénétrée. Même un doigt de pied, ou entre des cuisses. Une fois que tu as saisi ça, tu as tout le B-à-Ba. Je n’ai pas tardé à l’avoir. – Hum ! Un orteil dans le cul ou un nez dans le vagin, ce sont des configurations que je n’ai pas encore testées, Et tout ça t’a donné envie de déguster tes glaces et tes sucettes… autrement ? – Autrement, non. Avec un autre regard, oui. Ça m’a appris des trucs sans même que je m’en rende compte. Par exemple, tu vois ces énormes sucettes en forme de bâton ? Au fur et à mesure qu’on les suce, ça diminue. Au début ça fait dans les vingt centimètres, puis dans les quinze, les dix… – Tu veux dire que ça t’as habitué à toutes les tailles ? – C’était ça le plus fou. Comme tu le sais, j’ai commencé la baise sur le tard… même si je me suis largement rattrapée ensuite. À dix-huit ans, je continuais à me taper ma sucette hebdomadaire et à en venir à bout comme une ...
    ... libertine hors pair… alors que j’étais encore vierge, tant du haut que du bas ! – Ne me dis pas que tu le faisais encore en toute innocence… à cet âge ! – Effectivement, je ne le dis pas. Au début je me disais que je suçais un gros black. Puis un pompier trentenaire. Puis un adolescent. J’arrêtais juste de sucer vers la fin, quand la taille devenait celle d’un enfant. Là, je balançais ce qui restais. Dans ma tête, je me disais que ça m’entraînait… Que lorsque je me déciderais à m’y mettre, je ferais tomber tous les hommes dans les pommes. J’en ai parlé à une copine plus expérimentée que moi… – Plus expérimentée ? Tu parles… à l’époque, tu n’avais aucune expérience. Toute fille ayant eu ne serait-ce qu’une seule expérience pouvait te donner des leçons. – J’avoue. Toi, avoue que ça a bien changé depuis. – Et elle t’a dit quoi, l’experte ? – Que sucer ainsi ferait de moi une bonne candidate pour des films pornos, sûrement pas pour faire plaisir aux garçons. Ça m’a un peu remise à ma place. – Tu y allais trop fort. – Trop vite, trop fort… à aspirer et astiquer comme si ma vie en dépendait, comme si je voulais n’en faire qu’une bouchée. – Bien comme dans un X, oui. Ça ne t’a pas donné la vocation ? – Alors là certainement pas. Par contre, ça m’a donné de super bonnes bases. – Ha ha ha ! Les bonnes bases pour la bonne baise ! – Et pourquoi pas ? – Ça demande une telle gymnastique ? – Que si. Pouvoir remuer tête, mâchoires et lèvres sans se fatiguer n’est pas si simple. Ce n’est pas pour ...