1. Le Père Noël... J'y crois ! J'y crois pas !


    Datte: 12/03/2019, Catégories: campagne, Collègues / Travail amour, cérébral, revede, conte, délire,

    ... bien lui, il aura cette chance dès le petit déjeuner. Imagine la scène, Sylvie. Nous sommes installés dans la cuisine en face l’un de l’autre devant notre tasse de café pendant que nos enfants avalent leurs céréales dans un grand bol de lait. Je me penche au-dessus de la table et je lui murmure au creux de l’oreille une de mes envies ou un fantasme que je lui propose de vivre avec moi. Je lui souris, je croise mes jambes et relève discrètement et délicatement la dentelle du bas de ma nuisette. Puis lentement je lui dévoile un peu plus mes cuisses. Quand il me dévore des yeux, bien droite, je creuse légèrement mes reins pour attirer son regard sur mes seins qui se redressent fermes et ronds. Je bascule mes épaules en arrière juste ce qu’il faut. Je bouge légèrement, afin que la bretelle de satin glisse jusqu’à mon avant-bras. Tu m’imagines en train de l’aguicher sans que les enfants s’en rendent compte ? Sylvie est ravie ! — Ah ça oui ! Très bien, me précise-t-elle. Ensuite ?— Eh bien, à ce moment-là, je file m’habiller puis je prends mon sac à main et mes clés de voiture, je me chausse, lui envoie un baiser et j’emmène les enfants à l’école.— Carrément.— En maman attentive, il n’est pas question que les petits soient en retard.— Non, bien sûr, acquiesce Sylvie.— D’ailleurs, il sait bien qu’il n’en aura pas plus le matin. Mais je suis une femme très attentionnée et je lui envoie bien vite un texto en arrivant au bureau, pour lui promettre que la suite sera vécue le soir même ...
    ... en associant nos deux imaginations, dès que les enfants seront endormis. Sylvie est entièrement rassurée. Elle constate ma bonne volonté et me le dit : — Hum, hum… Je vois que je peux te faire confiance. Là, tu es bien partie. Continue comme cela Mélissa, et ta lettre ne laissera sûrement pas le Père Noël indifférent. C’est un sensible et un généreux. Il trouvera certainement l’homme qu’il te faut et lui remettra ton courrier. Je vais rejoindre les collègues dans la cuisine pour les aider à préparer l’apéro et notre petit repas du soir. À tout à l’heure. —oooOooo— Je suis de nouveau seule devant mon ordi. Et j’ai bien envie de continuer encore un peu. Je pense à ma fille en me demandant comment elle pourra accepter un beau-père. Il faudra bien qu’il l’aime autant que son propre enfant. Je sais bien que mon cœur pour eux deux leur est déjà acquis. Pendant plus d’une heure les idées me viennent. Et j’écris, j’écris. Tout y passe, comme le baiser torride offert pour le remercier d’avoir appris à nager à ma fille. Moi, j’ai peur de l’eau quand je n’ai pas pied. Pas de bonheur hors des câlins sans fin du dimanche matin. Les enfants sont bien assez grands pour nous laisser tranquilles, collés devant la télé pendant que nous cocoonons sous les draps. Et l’amour complice, libre et osé, à faire, à dire, à toucher, à offrir et à recevoir. Partout, sans tabous, avec le respect, toujours le respect. Dans les escaliers ? Oui ! Prise à la hussarde le dos plaqué contre un arbre en pleine ...
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