1. Charles et Julien 4-5


    Datte: 12/03/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... doucement, prenant là une initiative encore timide. Après cette caresse partagée sous le jet de l’eau tiédie, je descends à ses genoux et commence une pipe soignée en m’appliquant particulièrement sur son gland, sans le décalotter totalement mais insinuant plutôt le bout de ma langue au cœur de son prépuce pendant que mes mains sont rivées sur ses fesses tendues, qu’elles se les approprient et que mes doigts explorent son intimité tout juste remise de l’invasion de la veille. Mes lèvres font finalement coulisser la peau toute entière pour exacerber son bulbe. Ce traitement singulier a tôt fait de faire réagir tout son corps qui s’arc-boute pour libérer un sperme goûteux et abondant, tant il était encore sous pression après notre réveil langoureux. Je m’en délecte, comme d’une délicieuse offrande. Je remonte doucement en l’embrassant tout le long du fil médian de son torse. Je me masturbe avec vigueur pour me lâcher rapidement sur ses abdos. Une jouissance furtive, trop vite consommée, presque sanitaire. La douche reprend alors sa fonction première et nous en sortons, à nouveau complices et à la bourre ! Je crois bien qu’il ne me hait plus. Partie 5 : L’étage se vide et la bande descend vers la cour pour un adieu bruyant aux correspondants et nous nous dirigeons vers le bus pour les quelques heures du trajet de retour. Ce moment de solitude (mes deux linguistes de collègues papotant sur les sièges devant moi), je le mets à profit pour faire le point. La conclusion s’impose ...
    ... vite à mon esprit : je me suis attaché très fortement à Charles et je crève littéralement de jalousie envers le camarade qui s’est assis à ses côtés sur le banc juste derrière moi. Charles joue d’ailleurs à me provoquer en labourant régulièrement mon siège de coups de genoux, non sans s’attirer une remarque de son voisin qui l’incite à faire attention, ignorant tout du caractère manifestement délibéré de ses mouvements. Il n’est guère possible de nous parler lors de la pause sur l’aire d’autoroute et nous arrivons à destination en fin d’après midi de cette troisième journée. Je laisse mes collègues discuter avec les familles du bienfait des échanges linguistiques, je vais récupérer ma voiture laissée au parking des profs et je reviens pour stationner près du bus pour m’assurer moi aussi que tous les élèves rentrent bien chez eux. Je constate alors que Charles reste le dernier. Il semble rivé à son téléphone. _ ma mère ne répond pas, me dit-il quand je viens aux nouvelles. _ si tu veux, je te ramène chez toi. Mes collègues dont les maris attendent me remercient de cette prise en charge et sont toutes contentes de me laisser gérer cet imprévu. Charles ne cache pas son inquiétude, on met son sac à dos à côté du mien dans le coffre de mon auto et il me guide vers le domicile de sa mère. L’inquiétude le rend volubile. J’apprends alors qu’il vit seul avec elle et qu’il n’a pas d’autre famille : son père, il est mort d’un cancer quand il avait sept ans fils et petit fils unique, il n’a ...