1. 54.2 Les envies de Jérém (deuxième du nom).


    Datte: 18/03/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... J’ai l'impression de boire le nectar des Dieux, une sorte de liqueur magique renfermant l'essence même de sa bogossitude. Le bobrun vise ma langue ; mais, l’esprit débordé par l’orgasme, ses mouvements sont de moins en moins contrôlés ; ses giclées sont tellement puissantes qu’elles éclaboussent mes lèvres, ma joue, mon cou. Puis, au gré d’un mouvement incontrôlé, ou pas, il recule un peu son bassin ; ce qui fait que ses dernières giclées vont aller asperger mon torse, et même tremper ma queue. Ses derniers jets s’enchaînent de façon spectaculaire, j’ai l’impression que ça ne va jamais s’arrêter. Vraiment, il avait les couilles bien pleines le bobrun. Le bogoss vient tout juste de finir de décharger que déjà il amorce le mouvement de s’éloigner. Insatiable de son jus, je porte une main sur sa cuisse, si ferme, pour le retenir ; j’avance mon buste, je reprends son gland en bouche pour bien le nettoyer, pour savourer chaque goutte, chaque moindre trace de son jus, pour en capter toute la saveur, tous les arômes de sa virilité, comme si c'était un moyen non seulement de goûter, mais de s'approprier une part de cette virilité, de sa sexytude. Le bogoss me laisse faire un court instant, puis il se dégage d’un geste plutôt sec ; il attrape son boxer et son t-shirt ; quel dommage de cacher cette nudité spectaculaire. Je me dis que le bogoss doit se sentir moins à l’aise que dans les murs de l’appart de la rue de la Colombette. Ou alors, il va se tirer tout de suite, contrairement à ...
    ... ce qu’il vient d’annoncer. Il passe le boxer, le t-shirt et la casquette sur sa tête, à l’envers : petit con, va. Heureusement, son strip-tease à l’envers s’arrête là. « Je peux fumer ? ». C’est la première fois qu’il me demande la permission de faire quelque chose. Et même si je sais que je ne pourrais pas le lui refuser, quand bien même je le voulais, je suis touché. « Oui, bien sûr ! », je trouve naturel de lui faire plaisir. Le bogoss s’avance vers la fenêtre et l’ouvre, allume sa clope et une nuée de fumée se dégage aussitôt autour de lui. L’épaule appuyée contre le montant de la fenêtre, avec ce t-shirt parfaitement coupé sur sa plastique, les deux tatouages dépassant de chaque manchette et, pour l’un d’entre eux, remontant jusqu’à son oreille gauche, la casquette diaboliquement posée à l’envers, ce boxer mettant en valeur son joli cul outrageusement rebondi… ce mec est juste à bouffer. Pendant ce temps, j’attrape mon t-shirt et je m’en sers pour éponger mon visage, mon torse et ma queue des éclaboussures du jus de bogoss. Puis, je m’assois sur le lit, dos contre les oreillers, le regard rivé sur ce magnifique tableau que j’appellerais, à la mode impressionniste, « Paysage avec bobrun après l’orgasme ». Oui, je m’installe confortablement pour profiter de cette magnifique vision, pour jouir de l’image de cet apollon qui vient de jouir, cette image incrustée dans le cadre insolite de ma chambre d’enfant. Il fume lentement, en silence, face à la fenêtre, ce qui me laisse ...
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