Le miroir à trois faces
Datte: 19/03/2019,
Catégories:
fff,
hplusag,
jeunes,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
intermast,
Oral
init,
... l’après-midi un peu plus que de coutume. °°° Dire que je me croyais incapable de voir la différence entre un Renoir et une image d’Épinal bradée en grande surface ! Deux naïades presqu’entièrement dévêtues me réconciliaient avec le sens de l’esthétique. On ne saurait mettre en mots ou en concept l’expérience érotique, je crois. On ne la saisit qu’en la vivant. Toute lovées l’une dans l’autre, elles s’examinent, se comparent peut-être, se caressent avec mille précautions. L’épaule, les bras, les cuisses… un peu. Une main s’insère dans la culotte à la taille, tire le tissu vers le bas jusqu’à laisser apparaître les premiers poils d’un pubis tout galbé. J’aurais aimé voir Stéphanie la quitter elle-même, pour la symbolique et la beauté du geste, disons. Image décoiffante que le comportementborderline d’une Vanessa en veine d’inspiration. Beauté sauvage et dégaine bobo en effervescence, j’avais peine à croire qu’elle s’extériorise pour de bon. Les expressions, les gestes, même les rires étaient en phase. Plus rien à voir avec les tartuferies d’avant. Mais pourquoi s’arrêtent-elles ? Sont-elles tout à fait sottes ? Ou un peu demeurées ? Ou pétries de timidité ? Vont-elles se regarder en biches de faïence jusqu’à la Saint-QQ ou serais-je à mon corps défendant, la raison de leurs hésitations ? À partir de ce moment presque inclus, j’avais décidé de ne pas intervenir sauf nécessité absolue. Suggérer qu’elles ouvrent l’armoire et se regardent dans le long miroir à l’intérieur d’une des ...
... portes, c’était juste imbiber la soirée d’un peu de pragma-romantisme. S’il existe des tendances saphiques chez bien des filles, ces tendances se distinguent à peine de la délectation narcissique, dit-on. Il fallait leur apporter une béquille. Le motif, ne serait-t-il que verbal, de se goûter sous un angle… disons plus ouvert, tangible et fatalement «emotional ». Oui je sais, j’attends beaucoup des gens que j’aime. Trop peut-être. J’attends et même je demande, mais je ne sais pas exiger. Elle s’applique pourtant comme à sa première conquête, Vanessa. Le visage enfoui dans le cou d’une jouvencelle en passe de dévoyer ses plus beaux attributs et qui n’a d’yeux que pour l’image reflétée par le miroir. Instants presque figés, où plus rien n’a d’importance que la perception visuelle. Atmosphère corrodante s’il en est. Elle presse le bassin contre cette partie du corps où le dos perd son nom. Plus haut, des doigts aux ongles peints s’activent. On enrobe, on promène l’index autour des pointes brunes, on enfonce un peu et on relâche aussitôt. On desserre les doigts au premier sursaut et on se remet à vagabonder au gré des vagues. Les mains une nouvelle fois glissent sous l’élastique… serait-ce pour conjurer les oracles ? Jolie façon de transposer les « je te veux » dans les silences, je trouve. Oh mais rêverais-je ? Le visage presque grave, les yeux grands ouverts et encore obnubilée par la symbolique de sa propre image, demoiselle prend le relais. Elle tire elle-même vers le bas le ...