Le club des nymphes - tome II (1)
Datte: 23/03/2019,
Catégories:
Hétéro
... m’éloigner de ma sœur. La première, une métisse au teint hâlé avec un regard émeraude, est presque aussi belle que Morgane. Ses cheveux noirs ondulent légèrement jusqu’à ses épaules. Elle porte une robe assez moulante qui met en valeur ses formes imposantes. La seconde, une brune elle aussi, plus petite que sa collègue, a des formes moins marquées mais reste cependant mignonne. — Salut, les filles ! les apostrophé-je. La soirée se passe bien pour vous ? Je m’appelle Thomas. — Oui, oui, tout va bien, rayonne la métisse. Moi, c’est Ondine. Tu es en seconde année, c’est ça ? — Et moi, c’est Lorelei, sourit timidement la seconde. — Oui, je suis en seconde année. — Alors dis-nous ; à quoi doit-on s’attendre ? demande Ondine, enthousiaste. Va-t-on souffrir ? Me voilà donc à lui parler des cours. Elle semble impatiente de découvrir tout ce qu’elle va avoir à apprendre et se préoccupe de la difficulté du programme et de la quantité de devoirs maison. Je la rassure sur ces derniers points. Tant qu’on suit en cours et qu’on ne s’y prend pas au dernier moment, il n’y a pas trop de craintes à avoir. zqyzssk Nous faisons un peu plus connaissance. J’apprends que sa mère est d’origine libanaise et que son père l’a rencontrée au Liban quand il y est allé donner des cours ; c’était une de ses étudiantes. Il l’a ramenée en France avec lui. J’apprends aussi qu’elle est trilingue : elle parle parfaitement le français, l’anglais et l’arabe. Ondine semble vraiment sympathique et pleine d’énergie. ...
... Quand elle est lancée sur un sujet, je remarque qu’elle a tendance à s’égarer dans les détails. Lorelei semble moins prolixe que sa congénère. En revanche, tout comme Ondine, elle ne manque pas de sourire. Une des rares choses que je retiens, c’est qu’elle vient d’Alsace, près de la frontière allemande. Finalement, les filles s’excusent et rejoignent d’autres premières années. Me voici de nouveau seul, mais pas pour longtemps puisque Miss Punk profite de l’occasion pour venir me retrouver avec un sourire espiègle. L’été ne lui a pas fait perdre l’habitude de s’afficher avec des tenues décalées. Une minijupe en jean par-dessus des bas rayés rouges et noirs. Une chemise blanche à manches courtes avec un crâne argenté dans le dos. Les boutons ouverts de sa chemise laissent apercevoir un bout de dentelle noire de son soutien-gorge qui, de toute façon, est visible par transparence. Et pour compléter le tout, elle porte de longs gants noirs qui lui remontent jusqu’au-dessus des coudes et qui laissent ses doigts libres. Ses longs cheveux blonds sont pour une fois détachés et tombent sur ses épaules d’une façon brouillonne qui lui donne une allure sauvage que le mascara autour de ses yeux n’arrange pas. — Alors, tu passes une bonne soirée ? débute-t-elle. — Ça peut aller ; j’ai fait connaissance avec pas mal de premières années. — Tu as choisi ta future fillote ? — Non, pas encore. Je dois dire que le choix est vaste. Et toi, tu vas choisir un gars ou une fille ? — Je n’en sais rien ...