Lylith
Datte: 25/03/2019,
Catégories:
f,
fh,
hplusag,
hagé,
jeunes,
fépilée,
Le récit des mésaventures énamourées de cette fraîche jeune fille commence un dimanche matin, dans un hôtel particulier parisien, vers la fin du 19ème… 1890, folle saison où les esprits sortent des villes pour aller gambader avec les muses de l’impressionnisme, les artistes se livrent farouche bataille, entre les révolutionnaires avides de couleurs flamboyantes et les conservateurs, austères, voilés dans un dédain inspiré par les maîtres de la Renaissance. Lylith, elle, ne se soucie pas de tout cela, elle vit dans une espèce de semi-réalité, profitant inconsciemment de ses atouts, exploitant son corps à tout instant, sans vraiment posséder de conscience morale telle qu’on l’entend. Elle a à peine 20 ans, mais son regard en a beaucoup plus, d’un vert profond dévoilant un vice dont elle ne connaît pas l’existence. Elle est belle, d’un poids et d’une taille idéale, si bien que l’on ne peut vraiment la décrire : de douces boucles brunes reposent avec légèreté sur ses épaules et le long de son dos, surplombant une croupe rebondie donnant envie d’y mordre. Une grâce naturelle émane de ses gestes, mais ce sont surtout ses déplacements qui semblent irréels, comme voletant au-dessus du sol, sautillant sur la pointe des pieds, comme une enfant curieuse de tout. Lylith vit seule dans le cœur de Paris, dans un bel immeuble bourgeois légué par sa famille partie rejoindre ses vignes toscanes. C’est dimanche, il est aux alentours de dix heures du matin. Encore ensommeillée, Lylith essaie ...
... de chasser une raie de lumière filtrant au travers des platanes, qui lui empêche d’ouvrir les yeux, faisant grimacer son joli minois. Tendrement, elle s’étire, le drap blanc chiffonné laissant deviner la courbe de ses cuisses, puis se relève sur son séant, dévoilant deux seins ronds et laiteux ainsi qu’une chevelure en bataille, lui donnant un air effarouché. Les yeux mi-clos, elle scrute la pièce où des toiles sont entassées à même le parquet, une odeur propre aux ateliers d’artistes imprégnant le bois sombre. Du bout du pied, elle caresse son chat, affalé sur le lit, qui ronronne sous la douceur du geste. Finalement, elle glisse hors du lit, pose un pied sur les lattes de parquet chauffées par le soleil et se dirige, nue, vers la fenêtre. Au dehors, sur la place bordée de platanes, des gens vont et viennent, sans se soucier un instant de la silhouette qui vient d’apparaître, dont le regard se fixe sur un couple de jeunes amoureux, s’enlaçant avec tendresse sur un banc. Négligemment, Lylith passe sa main sur son ventre, puis commence à se masser l’intérieur des cuisses, de la manière la plus innocente possible. Le couple s’en va, et elle se détourne de la fenêtre pour se diriger vers la cuisinière. Assise à une petite table, enroulant ses orteils aux barreaux de la chaise, elle boit son café en pensant à sa journée ; rien de prévu : elle passera voir le vieil homme pour qui elle pose un peu plus tard. Le chat sort enfin de sa torpeur, mimant les gestes qu’elle a effectués peu ...