1. Métamorphose


    Datte: 27/03/2019, Catégories: fh, hplusag, grossexe, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme init, initfh,

    Rappel du chapitre précédent :Ysan c’est moi, quarante ans, artiste peintre mondialement connu. Je vis à Paris dans un vaste loft dominant le Bois de Boulogne, c’est là que je travaille. Fatima est ma servante, superbe Ivoirienne à la beauté sculpturale. Au fil des ans elle est devenue ma confidente et ma complice. Malgré mes objections elle m’appelle « maître », ayant un jour entendu l’un des mes clients un peu snob me nommer ainsi, ce vocable prétentieux lui avait beaucoup plu. Je collectionne les maîtresses : femmes du monde, jeunes bourgeoises, épouses modèles, toutes veulent poser nues pour moi. Elles savent choisir les positions et les tenues les plus érotiques mais je ne suis pas dupe, elles viennent me voir surtout pour réaliser leurs fantasmes. Cette vie facile dans l’aisance et les plaisirs a basculé le jour où mon galeriste m’a mis en contact avec la comtesse Solange de Saint-Hubert de Bois-Colombe, une demoiselle d’une trentaine d’années, image du puritanisme le plus austère. Passionnée de peinture, elle avait acheté plusieurs de mes toiles mais consacrait l’essentiel de son temps et de sa fortune à la gestion d’un orphelinat en Afrique noire. Pour financer son action caritative, elle avait décidé d’organiser une importante exposition de peinture. J’avais accepté de m’occuper de tout avec le sentiment de pouvoir enfin faire œuvre utile. Dès le lendemain de notre entretien je prenais l’avion pour un long périple en Europe et aux États-Unis, il me fallait ...
    ... convaincre les musées et les collectionneurs de nous prêter les toiles correspondant au thème tragique qu’elle avait choisi : « Les calvaires du genre humain ». Où que je sois, tous les soirs la comtesse me téléphonait à l’hôtel pour faire le point. Elle débutait toujours par « Bonsoir maître, j’espère que je ne vous dérange pas » et terminait par « Bonne nuit maître, reposez-vous bien ». Moi je l’appelais « mademoiselle la comtesse ». Un jour j’ai tenté « mademoiselle Solange » et j’ai eu l’impression qu’elle en était ravie. D’ailleurs, au fil des jours, nos conversations devenaient de plus en plus amicales et détendues. Et il m’arrivait d’attendre son appel avec une certaine impatience. Quand j’étais en voyage, j’avais pour habitude d’appeler régulièrement Fatima, en mon absence c’était elle qui régentait tout à l’atelier. Lors de mon premier appel les problèmes domestiques ont été vite expédiés, elle voulait surtout savoir ce que je faisais : — Dans tous les pays que vous traversez vous devez en baiser des jolies filles !!!— Vraiment ma petite Fatima tu ne penses qu’à ça ! Eh bien je vais te décevoir, il n’y a rien à raconter, je n’ai pas fait l’amour depuis mon départ de Paris.— Oh maître ce n’est pas normal, vous êtes malade ?— Rassure-toi je ne suis pas malade, mais je me consacre entièrement à mon travail. Effectivement ma chasse aux œuvres d’art fut un vrai succès. J’avais obtenu les accords de nombreux musées pour nous prêter des toiles dans l’esprit du thème choisi : corps ...
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