La grande tricheuse
Datte: 27/03/2019,
Catégories:
fh,
taille,
telnet,
Oral
pénétratio,
... de me faire repérer chez moi avec elle, et m’imaginant encore moins en train d’emmener une femme dans un hôtel et demander une chambre pour l’après-midi au gérant. Nous arrivons aux abords d’une petite villa délabrée, disons plutôt un préfabriqué. Pauline fait coucou à sa voisine. Pièce rapportée, je ne peux que faire de même. Dans le regard de la voisine, je crois entrevoir ses pensées profondes : « Tiens cette salope, ramène encore un de ces types, elle veut encore se faire sauter ». Ça ne doit pas être la première fois qu’un type dans mon genre franchit le seuil de cette porte. J’ai un peu l’impression d’être un instrument du plaisir, sauf que je suis un mauvais outil, une lime bon marché achetée dans une foire à 1 euro. Mobilier défraîchi, acheté à bas prix, plutôt années 50. Cette fille là a du vécu, elle a connu la misère. Elle m’invite à m’asseoir dans la banquette en cuir, complètement défoncée, je suis englouti dans un puits sans fond. Elle ouvre le vaisselier, extrait 2 verres et une bouteille de mauvais whisky. — C’est l’heure de l’apéro, qu’elle crie à la cantonade. On dirait la cantinière que j’avais au lycée, elle nous haranguait avec la même voix cassée. Il est à peine 11h30 sur la pendule murale. C’est ça, je comprends, elle a envie de me faire boire pour que je sois bien bourré et que le lui saute dessus. Si elle croit que c’est comme ça que je vais accroître mes capacités ! Pauline vient s’asseoir juste à côté de moi, me tend mon verre, me sert copieusement, ...
... fait de même pour le sien. Nous trinquons « à nos amours » dans un silence gêné. Je me sens vraiment très mal, j’ai presque mal au bide. Elle n’a pourtant pas l’air bien méchante cette Pauline. Et puis j’ai presque honte d’être cadre dans une petite entreprise et d’abuser du whisky de cette manutentionnaire pour l’instant au chômage. Elle me l’a dit, son entreprise a fermé l’été dernier, ils faisaient des anoraks ou quelque chose comme ça. Maintenant, elle se fait chier, elle vit du RMI, il lui faudrait un mec. Non ça elle ne me l’a pas dit. Je ne sais plus trop ce qu’elle m’a dit ou pas dit, les étoiles dansent devant mes yeux. Je me sens étonnamment bien en sa présence, comme avant une bonne copine, sauf que je n’ai jamais eu de bonne copine. Nous étions à jeun mais, l’alcool aidant, nous n’avons pas tardé à être beaucoup plus décontractés. Elle est devenue extrêmement bavarde. — Etienne ? Excuse-moi. Tu t’appelles bien Etienne ? (Elle rit devant cette turpitude)— Euh, oui— Etienne, je me sens vraiment seuuuulllee. Tu sais ce que c’est, toi, que d’être seul et sans amour ? Et bien moi j’ai envie d’un petit copain, car j’ai envie d’amour. Et j’ai envie de faire l’amour. J’ai envie de câlins, j’ai envie de bisous, j’ai envie de passion. J’ai envie qu’on me touche, j’ai besoin de partager ma couche. (Elle est hilare) Et comme je ne réponds toujours pas : — Tu sais Etienne, je comprendrais très bien que tu n’aies pas envie de faire l’amour avec moi. Tu t’attendais probablement ...