Une petite annonce plutôt originale
Datte: 29/03/2019,
Catégories:
ff,
fplusag,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
confession,
nostalgie,
... toujours la maîtrise de soi, en restant parfaitement immobile, les jambes serrées et les mains délicatement posées sur un petit coussin de soie. Au bout de quelques jours, elle se mit à me dévoiler quelques informations sur sa propre vie. Elle ne m’a jamais révélé son âge exact, mais par recoupements entre ses diverses anecdotes, j’ai pu deviner qu’elle avait dépassé les 90 ans. Il s’avère qu’elle était une ancienne photographe qui s’était spécialisée très tôt dans la photographie érotique. Séance après séance, elle m’autorisait à consulter les classeurs où elle conservait ses archives, dont les plus anciens clichés remontaient aux années 1930. J’avoue que c’était extrêmement troublant d’imaginer que des images aussi explicitement sexuelles pouvaient dater d’une époque aussi ancienne. Tous les soirs, au moment de partir, elle me tendait une petite enveloppe qui contenait mon salaire de la journée. Au bout de quelques séances, j’ai réalisé que ce salaire était variable en fonction de l’intérêt qu’elle avait trouvé à l’histoire du jour, et très vite, j’ai pu optimiser ma rémunération en m’orientant systématiquement vers ses thèmes de prédilection qui tournaient autour des histoires de contrainte et de domination. Sa générosité était telle que j’ai pu abandonner mes autres emplois sans crainte pour mon budget. Un soir, elle glissa à l’intérieur de l’enveloppe un petit bristol avec ces quelques mots: J’avoue que ce soir-là, j’ai eu du mal à m’endormir, tournant et retournant ...
... la situation dans ma tête, essayant d’évaluer le risque de me laisser entraîner dans une spirale dangereuse. Finalement, au lieu de deux ou trois séances, je pense que j’ai dû en faire une bonne trentaine. Elle avait une manière incroyable de me mettre en confiance, commençant par me raconter une histoire qui justifiait le décor et les costumes qu’elle avait choisis ce jour-là. Tout en étant consciente de l’ascendant qu’elle avait pris sur moi, j’admirais la manière douce et subtile qu’elle utilisait pour arriver à ses fins. Ainsi, après des premières séances de photos plutôt pudiques, elle m’entraîna petit à petit dans des expériences de plus en plus intenses. J’étais complètement subjuguée par sa manière d’arriver à me faire entrer totalement dans une scène érotique uniquement par son discours. Et, je peux l’avouer sans honte aujourd’hui, je ne compte plus le nombre d’orgasmes que j’ai éprouvé devant son appareil photo, envoûtée par sa parole qui déclenchait les images les plus perverses dans mon imaginaire. Mais comme toutes les expériences de la vie, celle-ci devait bien s’achever un jour. Un soir, arrivant à son domicile, je vis une épaisse enveloppe glissée dans la jointure de la porte d’entrée, avec une inscription manuscrite: "Pour OIOIO…" Un peu fébrile, j’ai pris connaissance de son contenu qui refermait notamment une courte lettre: Derrière la page manuscrite, une bonne centaine de photos de moi, rigoureusement sélectionnées par son œil expert, depuis les plus ...