Apparences
Datte: 31/03/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
fplusag,
piscine,
vengeance,
yeuxbandés,
init,
extraconj,
... jauger, tant ses gestes semblent hésitants et malhabiles. — Vous semblez moins hardi que dans vos mails, admirateur inconnu.— C’est plus difficile quand vous êtes là que quand je vous imagine dans mon lit… Cette voix est jeune, incroyablement jeune, elle paraît presque enfantine et chevrotante. — Vous pensez donc à moi dans votre lit, je suis peut-être un peu vieille pour vous, il me semble l’entendre à votre voix.— Non, c’est le destin qui m’a mis sur votre route, qui nous a réunis, qui m’a amené jusqu’à votre maison et votre travail…— Je ne comprends pas !— Nous avons un point commun, un point qui m’a d’abord miné, puis qui m’a comblé de joie et d’espoir alors que j’étais dans le malheur et la confusion, comme vous devez l’être aujourd’hui…— Quoi ?!— Je pense que vous devez être malheureuse.— Mais…— Notre point commun c’est… La voix se tend plus agressive… — C’est ?… Je suis perdue…— C’est votre mari !— Quoi ?!— Votre mari couche avec ma petite amie depuis plusieurs semaines. Il lui fait l’amour et la baise dans votre propre maison. Il me l’a volée, elle qui allait enfin s’offrir à moi, après tout ce temps… Et là, ça fait tilt dans ma tête : Gwenaëlle, son âge, le garçon qui est devant moi, mon mari, la voix du fleuriste dans mon bureau… Tout s’éclaire. — Mais cela n’a plus d’importance. En la suivant, en voyant qu’elle était avec votre homme, en allant chez vous, je vous ai découverte et tout a changé. Vous êtes magnifique, une vraie femme, vous m’avez fait oublier ...
... Gwenaëlle. Oh, comme je vous aime…— ???— Quelle ironie ! Je travaille pour les vacances chez ce fleuriste et je vous ai livré mes propres fleurs, elles sont aussi belles que vous, si fraîches, si…— Je comprends, mais…— Mais c’est à vous de décider, je suis ici, je suis à vous, je suis à vos pieds, je veux que nous leur fassions payer leur relation, ces cris, ces rires, cette jouissance crachée à notre visage, ces mensonges.— C’est que…— Apprenez-moi à faire l’amour, je ne l’ai jamais fait, aidez-moi… J’ai enfin compris le dilemme qui se présente à moi : mon mari et la jeune Gwenaëlle, le jeune fleuriste éconduit et malheureux, son idée de venger l’affront, sa jeunesse et son inexpérience. J’ai ôté mon bandeau, acclimaté mes yeux et allumé la petite lumière du chevet. Il m’apparaît, moins jeune que ne le laissait présager sa voix. Si son visage traduit son jeune âge, son corps est fort et je lui donne 18 ou 19 ans. Le contraste est saisissant entre ses muscles de jeune sportif qui dessinent sa chemise, ses solides épaules charpentées, la finesse et l’innocence de ses traits. Il est perturbé, tendu, ému et ses yeux sont rougis de larmes. — Tu as l’air si triste… Je l’ai tutoyé, comment faire autrement en le regardant ? J’ai tiré les draps, oubliant mes sous-vêtements et mes bas. Son regard, ses doux yeux bleus et l’expression de désir qu’ils traduisent me rappellent que je suis peu habillée. — Comme vous êtes belle, comme vous êtes femme ! Une jolie bosse est venue déformer son ...