Une nouvelle vie ? - Histoires de Sexe

Une nouvelle vie ?

... demandai : — Ma demande en mariage est toujours valable.— J’espère bien. Elle s’assit sur le lit et sans prévenir, se mit à pleurer à chaudes larmes. — Nouria… Je m’assis à ses côtés et la pris dans mes bras, la blottissant contre moi. — Chut… On va s’en tirer, mon cœur… Elle renifla : — Non, c’est foutu, on est accusés de meurtres, et… ta mère… Ben, c’était des vampires, des vampires !! Je ne sus pas quoi lui dire. C’était du pur délire. — Je ne sais pas ce qui va nous arriver, c’est vrai, mais une chose est sûre, c’est que je ferai tout pour qu’on s’en sorte, et qu’on se marie.— Mais c’est impossible !— Non. Je te le dis, donc ça se passera, Nouria. Elle releva son visage embué de larmes vers le mien. — Tu rêves…— Alors rêve avec moi, dis-je en l’embrassant. Il y eut une sonnerie qui me fit sursauter. C’était le portable de Nouria. Pleine d’appréhension, elle le prit mais n’eut pas la force de décrocher. — Fais-le, s’il te plaît. Apeuré, je le décrochai. — Allô ?— C’est Amel. Une bouffée de chaleur m’envahit, mais de courte durée. — Y a un problème ?— Non. Plutôt une solution.— Quoi ?— Je suis avec le collègue de la Chinoise.— Quoi ?? hurlai-je. Mais comment tu…— On s’est croisés, je sais que c’est dingue, mais c’est comme ça ! Je suis avec lui, et il m’a proposé une solution. Incapable de garder mon calme, je me levai et fis les cent pas. — Qu’est-ce qu’il y a ? me demanda Nouria. Je lui fis signe de la tête que ce n’était rien de grave, du moins je l’espérais. — Il ...

... peut nous faire quitter le pays. Et nous faire vivre en Chine, à Hong Kong, avec de nouvelles identités. Je restai muet. — Mais on le connaît pas ce mec ! finis-je par dire.— On arrive, me dit-elle, il va tout vous expliquer ! Prends la caisse et rejoins-nous devant la mairie. On vous y attendra.— Je… Je… Bon, ok. Mais sois prudente ! Je raccrochai et regardai Nouria, encore sous le choc. — Alors ? Où elle est ?— Elle va bien. Elle est avec le complice de la Chinoise, mais apparemment il est du bon côté, enfin, j’espère. Il peut nous faire soi-disant quitter le pays.— Quoi ??— On doit les rejoindre à la mairie. Nouria sécha ses larmes. — C’est risqué, ça sent mauvais cette histoire. Je la pris dans mes bras. — Je sais, mais… On n’a pas d’autre choix. Je balançai son portable sur le lit. — Fais-moi confiance. Elle ferma les yeux et inspira profondément, les traits tirés. Dieu que je l’aimais… — Si tu deviens mon mari, il faut que je te fasse confiance.— Oui. On s’embrassa passionnément. — Ne traînons pas. Nous prîmes nos dernières affaires et sortîmes de la chambre. Le couloir était désert, heureusement. Par prudence, on prit les escaliers. Le coup de fil d’Amel me hantait. Et si c’était vrai ? Si pour une fois, la chance nous souriait ? Si ce cauchemar était vraiment fini ? Mais… Je ne pouvais pas partir tout de suite. J’avais encore une chose à régler. Maman. Deux minutes plus tard, nous étions dehors. La voiture de Pigneaux nous attendait. Nouria prit les clés et ouvrit la ...