Les baigneuses
Datte: 02/04/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Mylène déambulait dans les rues commerçantes de sa ville, sans but précis si ce n'est de regarder les vitrines et de vérifier sa silhouette en reflet. Talons hauts, jambes gainées de nylon noir, jupe courte et étroite, petit blouson de cuir rouge, cheveux blond vénitien tombant sur ses épaules, elle constatait avec une orgueilleuse satisfaction qu'elle faisait bien quinze ou vingt ans de moins que son âge si on ne regardait pas de trop près son visage atteint par les premiers effets de la cinquantaine naissante. Quand elle se contemplait nue dans le miroir de sa salle de bain, elle constatait que ses seins ronds et larges avaient toujours de la tenue, que le renflement de son ventre restait maitrisé, que ses fesses ne marquaient pas encore trop la présence de la cellulite, que ses taches de rousseur lui donnaient un charme certain, bref que son potentiel sexuel demeurait intact. Cette plastique impeccable, elle le devait à ses efforts de tous les jours : non seulement dans son assiette mais aussi par la pratique assidue de la natation dont elle était devenue accro. Elle se rendait chaque jour à la piscine pour une heure de nage en compagnie de son amie Alix, au corps de danseuse mais de dix ans plus jeune qu'elle. Ces séances aquatiques étaient aussi l'occasion d'évoquer leurs soucis communs. Alix était en train de divorcer car elle ne supportait plus les absences de son mari et se morfondait sur sa vie future. Mylène n'envisageait pas cette extrémité mais confessait une vie ...
... de couple de moins en moins satisfaisante, dont elle s'accommodait néanmoins pour une raison purement financière : son mari était bourré de fric ce qui la dispensait de travailler, d'autant qu'il n'était pas avare de ses deniers la concernant. Tel était d'ailleurs le revers de la médaille d'un corps parfaitement conservé : la sexualité le désertait de plus en plus avec en gros un rapport par mois, sauf pendant les vacances d'été où la fréquentation de plages naturistes stimulait davantage le couple. Mais c'était insuffisant pour Mylène, qui avait toujours "aimé ça" et se résignait difficilement à une baisse de sa libido. Elle enviait son amie Alix, femme libre et libérée, quoique financièrement plus vulnérable et se demandait si, au fond, elle n'avait pas échangé le sexe contre le fric. Au moins, elle pouvait dépenser sans compter. Avec la piscine, le shopping était sa distraction principale, d'autant que ses enfants avaient quitté le domicile familial, au contraire de ceux d'Alix. Il était rare qu'elle entre dans une boutique sans acheter quelque chose et ce jour là, elle cherchait un blouson pour remplacer celui qu'elle portait et dont elle se lassait. Mylène poursuivait sa déambulation nonchalante mais quelque chose la turlupinait. Pendant ses stations dans les vitrines, il lui avait semblé que quelqu'un l'observait. Oui, c'était bien ça. Un homme, grand, brun, la trentaine, stoppait chaque fois qu'elle observait l'intérieur d'un étalage. Elle poursuivit sa démarche pour ...