1. Le Village en folie (10)


    Datte: 03/04/2019, Catégories: Lesbienne

    ... et enlacée dans ses bras pour me réconforter. Cette amicale étreinte fut si agréable à ce moment, si obnubilante, que je commençai à réaliser... que j’éprouvais peut-être des sentiments profonds pour ma copine, et que ces sentiments étaient de moins en moins innocents, bien que de plus en plus sincères. « Bien sûr, je gardais tout ça à l’intérieur. Moi, une future femme, faite pour aimer les hommes, être éprise d’une autre future femme, c’était tout simplement inadmissible ! Je me sentais donc coupable de penser constamment à elle, le jour comme la nuit. À seize ans, nous jouions dans la même équipe de volley. Je l’observais discrètement se changer avant et après les matches, dans le vestiaire du stade. Je mouillais déjà à la voir devenir une femme si bien proportionnée. Une véritable athlète, musclée mais féminine malgré tout. Elle portait déjà à l’époque ses bikinis ornés de papillons multicolores ! « Puis, un jour, dans les douches pour filles du vestiaire sportif, je l’aperçus nue, sans sa serviette. Oh, mon cœur ! Qu’elle me paraissait belle ! Ses seins étaient parfaitement développés. Ses courbes étaient agressivement bien proportionnées. Elle me vit alors la regarder : mes yeux devaient parler tout seuls ! Elle se cacha alors la poitrine et le bas du ventre avec les mains devant moi et me lança avec de gros yeux un ‘Sophie, t’as pas honte ?’ qui me bouleversa. Je m’étais fait prendre en pleine séance de voyeurisme à l’égard de ma meilleure amie ! « J’étais si mal ce ...
    ... soir-là que, pour une rare fois, elle et moi n’avons pas passé la soirée ensemble. Je me morfondais dans ces pensées de culpabilité : j’avais trouvé mon amie de toujours désirable ! J’ai passé la nuit suivante à me masturber tout en repassant dans ma mémoire ces images envoûtantes qui s’étaient offertes à ma vue la journée précédente, tout en sanglotant à la pensée que mon penchant homosexuel se confirmait de plus en plus. « Je me suis alors confiée à Maman. Je lui ai tout conté ce que je ressentais. Elle me prit alors dans ses bras si tendres, en me disant qu’elle me comprenait. C’est à ce moment qu’elle me confia à son tour sa liaison avec la mère d’Alicia. C’est à ça que ça sert, une maman, Catherine. Savoir ce fait me consola quelque peu : ce que je ressentais n’était donc pas anormal, ni condamnable. Mais comment le faire savoir à Alicia sans être sûre de ses propres sentiments à mon égard ? Ne risquais-je pas de perdre tout ce qui s’était bâti entre elle et moi pendant toutes ces années si je lui avouais que mon sentiment envers elle allait au-delà du simple copinage ? Et si, dans le secret, elle fréquentait déjà un garçon ? « Pendant plusieurs jours, ces questions hantaient mon esprit. Je me sentais si déchirée ! Je savais pourtant que l’heure des décisions approchait. Ali et moi ne pouvions en rester là, d’autant plus qu’elle avait remarqué chez moi un changement de comportement à son égard : elle me voyait plus distante, comme si je voulais éviter sa présence. Tu ...
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