Un scénario bandé
Datte: 04/04/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
yeuxbandés,
... referme à demi sur la sienne. À cet instant précis, par ce seul contact, Christine sent qu’elle n’a pas fait d’erreur, elle ne s’est pas été trompée. Cet homme sera doux, fort à la fois. Il la respectera, et si la chance leur sourit, il lui fera connaître un plaisir intense. Elle replie son avant bras, l’attire gentiment vers elle, sans un mot. À reculons, elle l’attire encore. La porte de l’ascenseur claque après son passage, tandis qu’elle rentre dans l’appartement. Et dire qu’en choisissant ce logement elle avait craint de subir des nuisances sonores des habitants de l’étage lors de leurs allées et venues dans l’ascenseur ! Jamais elle n’avait pensé que cette proximité serait si déterminante un jour ! Elle écarte maintenant son bras sur le côté, comme une danseuse, d’un geste doux mais précis, pour pouvoir de l’autre main repousser la porte, et la fermer complètement. Ils sont seuls désormais, le décor est en place, l’introduction est terminée. Ils n’auront plus de témoins possibles par la suite, sinon la mémoire de leurs sens détendus dans l’intimité de cet appartement ou plus rien ne peut venir troubler leur plan érotique. Lui souhaitait qu’ils se parlent, elle a préféré qu’ils s’en abstiennent, elle a fini par le convaincre. Leurs voix ne viendront pas troubler leurs sensations, ni les sons que leurs gorges laisseront échapper si le plaisir les étreint. La porte refermée, elle tâtonne pour trouver son autre main, qu’elle trouve le long de son corps. En la prenant, elle ...
... effleure le tissu de son pantalon, un jean probablement. Sa respiration s’est calmée, son mal de ventre a disparu, elle est sereine. Dehors, à travers les fenêtres en double vitrage, on entend la plainte faible d’une sirène de pompiers qui s’éloigne rapidement. L’appartement est investi à nouveau par le silence. Christine n’est pas une dominatrice, mais après tout c’est elle qui est l’hôtesse de ce rendez-vous, elle décide donc de prendre l’initiative. Tenant fermement ses larges mains au creux des siennes, elle les porte sur son propre visage, et mime une caresse, sur ses cheveux, ses tempes, ses joues. Lui, sur cette invitation, se libère de son emprise et continue le voyage tout seul. Elle en profite à son tour pour partir à la découverte du corps qui lui fait face. Elle pose ses deux mains à plat sur le torse qu’elle devine devant elle, et sent une poitrine musclée, recouverte d’une fine chemise qu’elle suppose être d’un coton fin et finement tissé. Par mouvements successifs, en douceur, elle palpe cette surface solide et s’attarde sur les tétons de cette fière poitrine. Es-ce par mimétisme ou par défi ? S’est-il senti invité ? L’homme a lui aussi abaissé ses mains après lui avoir caressé le visage, puis taquiné le creux du cou. Voici désormais ses mains qui frôlent la base de ses seins. Il hésite un moment, comme pour s’assurer qu’elle ne porte rien sous sa veste, comme ils l’ont décidé. Puis, rassuré, il poursuit sa caresse. Sa main droite, plus hardie, s’insère entre ...