1. Balade en montagne


    Datte: 05/04/2019, Catégories: ffh, inconnu, vacances, forêt, amour, Oral pénétratio,

    ... jusqu’au sac. C’est vrai, il regrettait bien un peu les deux filles, surtout Béa, mais de là à penser qu’elle viendrait le rejoindre ! Il se doute que si elle a fait tout ce chemin, ce n’est pas seulement pour le réapprovisionner, mais pour un tout autre motif. Elle s’est levée, s’est approchée et l’a embrassé. Pas de préambule, immédiatement elle a pris sa tête à deux mains et lui a collé un patin d’anthologie. Ils se sont séparés, regardés et ont ri. Se tenant par la main, ils ont rejoint le lieu de bivouac. Posant leur sac, ils se sont allongés et ont repris le baiser interrompu. Ils se sont enlacés, caressés, mais sans conclure leur étreinte. — Il faut quand même monter la tente et préparer à manger, dit Luc.— Je m’occupe de la bouffe, occupe-toi du lit. Elle a amené un repas à réchauffer. Lui a préparé abri et couchage, joignant les deux sacs pour en faire un double. Ils ont mangé rapidement, se sont déshabillés et sont rentrés, nus, dans leur nid. Lentement, ils apprennent à se connaître. La bouche, les mains, les doigts visitent chaque partie du corps, érogène ou non. Certes ils s’attardent sur les organes sexuels mais ils ne négligent pas le reste, les bras ou les jambes. Bientôt ils sont en osmose, comme deux vieux partenaires. Ils s’enlacent comme deux époux, chaque membre épousant celui de son conjoint. Ils entament un baiser passionné, les langues se cherchent, se lient. Chacun a pris l’autre par les fesses afin de mieux le plaquer contre lui. Le sexe masculin ...
    ... s’incruste dans la vallée féminine. Ils sont merveilleusement bien. Pourtant, ils veulent mieux se posséder. Luc se soulève, Béa saisit la verge et vient la placer dans la vallée inondée. C’est une prise de possession profonde, totale, pubis contre pubis. Une minute, immobiles, ils se décident pourtant à entamer la danse érotique. Et elle dure longtemps, chacun à tour de rôle accélérant pour faire monter le désir ou ralentissant pour éviter un plaisir trop rapide. Béa la première bloque le mouvement et jouit dans un long gémissement. Luc, heureux de la voir radieuse, attend qu’elle finisse sa liesse. Quand elle est calmée, elle veut à son tour le satisfaire. Pour cela, elle bascule leur couple et prend le dessus. Jouant de ses muscles internes, elle sollicite le sexe qui l’envahit, le comprimant, relâchant la pression. Il se sent comblé et son plaisir s’amplifie. Mais, à ce jeu, elle aussi est gagnante et l’éjaculation masculine déclenche à nouveau son bonheur. Ils retombent côte à côte, encore emboîtés. Le relâchement du pénis le dégage bientôt de son écrin. Ils restent silencieux, aucun n’osant prononcer les mots qui leurs viennent aux lèvres, trop importants, le « je t’aime », ignorant si l’autre éprouve les mêmes sentiments. Leur entente physique est parfaite, mais est-elle suffisante pour qu’on l’appelle « amour » ? Alors, ils n’ont rien dit et se sont endormis heureux. Le duvet a glissé et la fraîcheur du matin a réveillé l’un qui en bougeant tire l’autre du sommeil. Ils ...