Comme chien et chat (1)
Datte: 10/04/2019,
Catégories:
Zoophilie,
... honteux. Ils sont trop bourrés pour protester. Je prends Louka par l’épaule et l’entraîne hors de la maison pour partir. Une fois passé le seuil de la porte, il se retourne soudain et me plaque contre un mur. Paniqué, je me débats mais sa force est impressionnante, je peux à peine bouger! Il glisse sa main derrière ma tête et m’embrasse soudainement. C’est autre chose que mon baiser de tout à l’heure! Nos museaux sont collés, et je sens sa langue forcer mes lèvres closes. Je résiste quelques secondes, puis, sentant qu’il se retire doucement, je les entrouvre doucement et aventure également ma langue au-dehors. Je ne sais pas ce qui me prend, tous mes complexes ont disparus, je l’embrasse fougueusement, si bien qu’il peine à suivre mon rythme. Je prends sa tête à pleines mains et pendant de longues secondes (une éternité...), nous sommes collés l’un à l’autre, grands, beaux, irresponsables! Nous nous dégageons simultanément. bybggwz Durant une minute, nous nous regardons, haletants et stupéfaits. Encore sous le choc de ce baiser électrisant, nous nous dirigeons en silence dans la nuit dans sa voiture. Il me ramène chez moi, pas un mot n’est échangé. Loin d’être perturbé par l’alcool ingurgité cette nuit, il me semble être extra-lucide, percevant chaque chose, la respiration de Louka, le moteur ronronnant, les phares jaunâtres au loin, les étoiles, ma main sur ma cuisse, le goût de la langue de Louka sur mes lèvres, un goût fort, d’alcool mais aussi d’une fragrance sauvage, d’humus et de forêt, son odeur de loup. Il me tape sur l’épaule. Je sursaute, avant de réaliser que je suis devant chez moi. Je le remercie du trajet d’une voie rauque, un peu en état de choc encore, et me dirige vers mon chez-moi chancelant, l’esprit incertain, consterné... Je ris doucement intérieurement, constatant que je suis autant en émoi qu’une ado embarrassé pour ça première fois dans une boum. Je grimpe péniblement les escaliers et m’écroule habillé sur mon lit.