Début de soirée - Histoires de Sexe

Début de soirée

... les lignes, afin que je ne perde le fil du récit sous l’emprise du désir m’envahissant totalement. Petit à petit, sortant de son abri sûr, le clitoris devient le signet marquant l’endroit où conclure ma lecture. Tandis que ma bouche s’attarde sur lui, mes doigts continuent à feuilleter les pages inlassablement. Pour la conclusion, une main de Carole accompagne mes doigts pour bien leur montrer la profondeur du texte qui s’offre à elles. Et tout à coup, dans un râle caractéristique, les cuisses se rapprochent, le rayonnage se referme, et marque la fin de la lecture du jour. De cela, je ne m’en lasse pas. Et Carole connaît bien mes goûts en la matière, mais elle n’en est pas encore arrivée à raconter tout cela à son amie. Ce petit aparté entre Aude et Carole concernant leurs soins intimes se conclut cependant rapidement, et Aude revient vite au sujet du moment qui la préoccupe un peu plus. Ainsi, bien que visiblement toujours un peu choquée par sa découverte, elle semble néanmoins également admirative devant l’audace de Carole. Elle est vraiment intriguée par ce qu’elle vient d’apprendre, et elle ne veut maintenant pas en rester là. Bien décidée à en savoir un peu plus sur les curieuses pratiques de son amie d’enfance, elle la noie sous ses questions. Carole essaye de répondre à ses interrogations, et lui raconte dans les grandes lignes son plaisir, notre plaisir même, car c’est vraiment une chose dans laquelle nous avons beaucoup de complicité Carole et moi. — Oublions ces ...

... petits détails, et revenons plutôt au sujet précédent. Maintenant, tu m’en as trop dit pour t’arrêter là. J’y suis peut-être allée un peu fort tout à l’heure en te prenant pour une perverse. Ce n’est pas si terrible que cela, après tout, même si je suis loin de m’imaginer pouvoir faire la même chose. Mais tu le fais souvent ? Et à quelles occasions ?— Au début, c’était juste pendant les vacances que j’oubliais parfois de mettre une culotte. Cela plaisait à Pierre, et à chaque fois cela m’excitait énormément. À part cela, le reste de l’année, j’étais très sage, et nous ne jouions pas à ce petit jeu, peut-être simplement parce que nous n’y pensions pas.— Et maintenant ?— Bah, c’est plus compliqué. D’abord il y a eu l’arrivée des enfants. Quand ils sont petits, ça va, mais dès qu’ils grandissent un peu, tu ne peux pas tout te permettre. Une fois le petit m’a demandé « bah maman ! Pourquoi t’as pas de culotte ». Il a donc fallu faire plus attention. Nous nous permettions donc cela aux seules périodes où nous n’étions que tous les deux. En parallèle la mode du string s’est développée. Trouvant cela beaucoup plus esthétique et excitant que les culottes classiques, Pierre, encore lui, m’a incitée à en généraliser le port. Je me suis pliée gentiment à ses envies et ma garde-robe s’en est trouvée rapidement bien garnie.— Tout cela n’a rien de très exceptionnel. Moi aussi, j’en porte des strings.— J’essaye juste de répondre à tes questions. Laisse-moi finir. Donc Pierre m’a fait acheter ...