1. Le Manoir McLaughan - Chapitre 2


    Datte: 14/04/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Je m’éveillai de très bonne humeur le lendemain matin. J’ouvris les lourds rideaux qui étaient déjà fermés la veille au soir quand j’étais rentré, et je pus enfin regarder au-dehors. Le domaine McLaughan s’étendait devant moi : de grands espaces verdoyants soignés, entourés par une épaisse forêt que nous avions traversé en arrivant la veille. J’ouvris la fenêtre pour respirer l’air au-dehors, même s’il faisait toujours gris. En me penchant, je vis sur la gauche du domaine ce qui ressemblait à de grands écuries, qui devaient être l’atelier dont m’avait parlé Arthur. J’avais hâte de voir à quoi ressemblait l’intérieur, et surtout de m’y installer pour peindre. Je restai à la fenêtre un moment à rêvasser, puis je me rendis compte que quelqu’un marchait au-dehors en direction du manoir. Je réalisai que c’était Albert, le majordome, qui avait quelques outils de jardinage avec lui. Il me fait un signe, puis continua son chemin. Cependant, je fus extrêmement mal à l’aise et je refermai bien vite la fenêtre, car j’étais toujours en nuisette particulièrement sexy. Elle s’arrêtait à la limite de mes fesses, et s’il m’avait vu pendant que je me penchais, il avait dû apercevoir mes seins. Cet homme, même s’il avait la confiance d’Arthur, dépassait les limites de bienséance qui régissent les relations entre les maîtres et leurs domestiques ! Je m’assis sur mon lit un moment, furieuse, puis me calmai doucement : à son âge, il ne devait pas avoir une très bonne vue. Peut-être n’avait-il ...
    ... fait qu’apercevoir quelqu’un à la fenêtre, et avait donc fait un signe machinalement, sans réfléchir. Je préférai en tout cas cette version à celle qui disait qu’il me regardait depuis un moment pour mieux observer mes formes. Je choisis de me concentrer sur ce que j’allais mettre aujourd’hui. Si j’avais dû hier me contenter de vêtements confortables pour le voyage, j’avais bien dans l’intention aujourd’hui d’être irrésistible, pour qu’enfin Arthur puisse dépasser le poids de la tradition qui l’avait empêché de me toucher si longtemps. Je fis un brin de toilette, puis sélectionnai doucement les vêtements dans ma valise. Tout d’abord, un soutien gorge-rouge de dentelle, qui moulait affectueusement ma poitrine généreuse. Ensuite, le string qui allait avec, lui aussi en dentelle, puis un porte-jarretelles assorti. Je choisis ensuite des bas noirs et un chemisier blanc, prenant grand soin de ne pas le boutonner jusqu’en haut. Il était suffisamment serré pour donner l’impression que les boutons allaient exploser à tout moment. Finalement, je sélectionnai un jupe noire qui s’arrêtait juste au-dessus des genoux. Ni trop courte, pour ne pas tomber dans le vulgaire, ni trop longue. Je choisis enfin des talons hauts, assez fins, noirs également, puis descendit pour le petit-déjeuner. A ma grande déception, Arthur n’était pas là, mais tout était prêt pour moi. Albert m’apporta du café et des toasts chauds, et je dégustai les délicieuses confitures probablement faites maison. Le majordome ...
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