Nous avons tant de choses à faire (adverbes) - Histoires de Sexe

Nous avons tant de choses à faire (adverbes)

... J’ai juste un très léger reproche à vous faire, et comme il est un peu particulier, je ne voulais pas vous le faire devant tout le monde ; j’espère que vous ne m’en voudrez pas…— Je vous en prie, Madame, vous savez que vos avis sont toujours très importants pour moi et que je les écoute la plupart du temps avec intérêt.— Ma petite critique n’est d’ailleurs pas professionnelle, mais plus personnelle. Savez-vous que quand vous êtes montée au paper-board, on pouvait deviner les marques de votre slip et de votre porte- jarretelles sous votre jupe ? Je ne veux pas dire que ce spectacle était désagréable, mais j’ai l’impression qu’il a pu légitimement troubler certains de vos collègues… Très surprise, Victoire rosit un peu, accepta sans broncher cette petite critique et sut se ressaisir facilement. — Merci, Madame, de votre remarque, que j’entends et apprécie ; comme je vous le disais, vos avis me sont importants, et je pense dorénavant qu’ils ne le seront pas que dans le seul domaine professionnel d’autant, si vous me le permettez… Elle suspendit son propos qu’elle laissa en suspens… — Oui, je vous écoute ; d’autant que… ? Rassurée par cette autorisation patronale à poursuivre : — D’autant que dans ce domaine aussi, j’apprécie beaucoup votre classe et votre prestance. Parce que l’entretien lui plaisait, et pourrait donc sans doute se prolonger un peu, Hélène autorisa Victoire à prendre place dans le vaste fauteuil qui lui faisait face. — Merci, Madame, et vous avez raison. Je ne ...

... suis pas très habituée aux porte-jarretelles et ai pu être maladroite… Et il en va de même avec beaucoup de choses ; bas ou collants, culotte en dessous ou au-dessus… Elle rosit un peu : — Pardonnez-moi, Madame, car le dialogue prend un tour un peu particulier.— Chère Victoire, tout ceci est extrêmement important et je souhaite absolument que nous reparlions de tout ceci très calmement. Mais pour l’heure, je dois abréger car j’ai un important engagement à honorer, qu’il me faut préparer. L’heure avait en effet tourné, et elle tenait absolument à vérifier les moindres détails. Elle avait, le matin chez elle, mis un soin tout particulier à se préparer. Il lui fallait rester elle-même. Elle évita un maquillage excessif qui n’aurait pas été de mise, se contenta de son parfum habituel, qui avait été apprécié, et d’un léger rouge à lèvres qu’elle se plut à imaginer plus tard sur le sexe de son amant. En revanche, elle choisit avec soin une jupe, très ajustée, qu’elle préféra à une robe, et un chemisier simple mais de bon goût qui ne laissait rien deviner du soutien-gorge. Mais le plus important restait de bien choisir les autres attributs dont elle connaissait l’importance pour son partenaire. Ce fut d’abord une légère culotte en soie blanche dont elle se surprit à se demander comment elle lui serait ôtée, si même elle le serait complètement, et si elle lui serait remise. Elle choisit la plus douce qu’elle pût trouver dans sa commode et aima en sentir l’odeur de récente lessive dont ...