Le commencement - Histoires de Sexe

Le commencement

J’ouvre mes yeux, il est tard, je suis seule dans le grand lit, peu de lumière, juste celle des vivariums, mais j’entends des bruits de la vie d’une maison. Je suis bien et je me tourne sur le côté, rapprochant de moi sous la couette ton oreiller, je sens ton odeur sur les draps et sur mon corps. Un frisson me parcourt, souvenir sur mon corps de tes étreintes, comme s’il y avait encore l’empreinte. Je bouge mes jambes sous les draps, d’instinct je me cambre pour chercher le creux de ton corps qui sait si bien combler le mien. Mais le lit est vide, je tourne un peu la tête, je te vois devant ton bureau, absorbé, les cheveux dans le dos, tu es torse nu, j’en souris. Je vois tes doigts courir sur le clavier, je me rappelle de tes gestes pas si sûrs que cela quand la veille, au sortir de la douche, je t’ai trouvé devant moi un sourire en coin. Enroulant la serviette autour de moi, tu m’as entraînée dans ta chambre puis fais asseoir sur ton canapé. Obéissante, je ne t’ai même pas posé des questions, je t’ai regardé prendre une bassine où se trouvait de l’eau chaude. Tu t’es mis entre mes cuisses que tu as ouvertes. Glissant tes mains sur mes hanches, tu as rapproché mes fesses du bord. Du bout des doigts, tu as effleuré ma toison humide et, te penchant, tu as déposé tes lèvres juste au-dessus, j’ai senti leur douceur. Tu as pris ensuite une bombe de gel à raser que tu as agitée, puis pressée contre mon pubis offert le couvrant légèrement, puis du bout des doigts tu t’es mis à ...

... l’étaler partout, le gel se transformant en une mousse très douce, tes doigts sont descendus sur mes lèvres charnues et tu les as recouvertes avec des gestes doux et sensuels. Pas un mot ne s’était échappé de mes lèvres, je te regardais faire les yeux mi-clos, partagée entre le sentiment de t’attirer à moi et de te laisser faire… Tu as pris le rasoir, et la main légèrement tremblante tu l’as approché de ma fente, tu as levé les yeux vers moi comme pour chercher dans mes yeux mon accord sur ce que tu t’apprêtais à faire. Tu as dû y lire la réponse que tu attendais car, quittant mes yeux, ton regard s’est posé sur mon sexe, et doucement en tendant la peau tu as fait glisser les lames sur ma peau. Méthodiquement, tu as rasé le haut de mon pubis, rinçant de façon régulière le rasoir dans la bassine près toi. Je n’ai fait aucun geste, peur de te perturber mais je sentais mon désir monter pour toi, à chaque fois que je sentais tes mains sur ma peau et le rasoir qui dégageait mon sexe de la toison qui le recouvrait habituellement, un peu comme si tu dévoilais un trésor caché. Je sentais l’humidité de mon sexe mêlée à celle de la mousse glisser sur ma fente que je sentais plus sensible, même si tes caresses involontaires n’étaient là que pour te permettre de mener à bien ta tâche. Il s’en dégageait une charge érotique que je n’aurais pas soupçonnée. Mais trop absorbé, je ne sais pas si tu te rendais compte de l’effet de tes gestes sur mon désir pour toi. Tu traitais mon sexe comme s’il ...