1. La rencontre au bureau


    Datte: 18/04/2019, Catégories: fh, hplusag, extracon, Collègues / Travail amour, fsoumise, hdomine, Oral pénétratio, init,

    Lorsque Mariane sonna à la porte, Pablo était déjà seul au bureau. Comme il l’avait prévu, tout le monde était déjà rentré à cette heure tardive. Ce moment agréable qu’ils attendaient depuis si longtemps, ils allaient enfin pouvoir le partager… Mariane se sentait soudain timide, hésitante. Les heures qui précédèrent cette rencontre avaient été très occupées, si bien que la jeune fille n’avait pas vraiment eu le temps de penser très précisément à ce qui l’attendait ce soir. Seules quelques images de bouche contre bouche, de corps entrelacés, lui étaient venues à l’esprit, telles les scènes érotiques à demi-voilées d’un film d’amour. Un peu trop romantique, elle s’imaginait reposant sur un lit de pétales de roses, baignée dans la lumière blafarde de la lune, attendant son prince charmant. Elle préférait se réfugier dans son rêve et laisser de côté les images, parfois plus crues, de la réalité. Pourtant, elle en avait envie elle aussi, de cette réalité, mais ça faisait si longtemps qu’ils en parlaient ensemble, attendant que la bonne opportunité se présente, qu’elle avait fini par se dire que ça n’arriverait jamais et était restée cloîtrée dans le jardin de son imaginaire. D’ailleurs, maintenant encore, elle avait cette étrange impression : l’impression de vivre un rêve et une fois que tout serait fini, ne pouvoir croire que ce fût vrai. L’homme l’invita à entrer. Elle regarda à peine son visage qu’elle avait tant contemplé sur papier glacé. Elle le connaissait par cœur. Des ...
    ... cheveux bruns épais, désormais clairsemés de quelques mèches blanches qui lui donnaient beaucoup de charme, des yeux couleur noisette, une barbe qu’elle pensait à la fois douce et chatouilleuse. Il n’était pas le portrait de l’homme idéal tel qu’elle se l’était longtemps représenté. Mais, petit à petit, cette image avait remplacé celle du chevalier de conte de fées, en même temps qu’elle emplissait son cœur. Mariane s’avança machinalement, sans que ce soit vraiment un acte volontaire. Elle se sentait poussée par son cœur, par son corps, par ses pulsions de désir, ce n’était plus vraiment elle-même qui prenait les décisions. Elle l’entendit qui fermait la porte à clé, puis il éteignit la lumière. Ils se retrouvèrent dans la pénombre de cette soirée d’été. Une ambiance romantique comme elle l’avait toujours souhaitée. Pourtant, une pointe d’inquiétude saisit soudain la jeune fille. Elle entendit l’homme se rapprocher d’elle à pas feutrés, comme une bête sauvage affamée de chair fraîche, tapie dans l’ombre. Son cœur battit plus vide. Ça l’excitait et l’effrayait terriblement à la fois. Ça devait sans doute se lire sur son visage, car Pablo sentit le besoin de la rassurer. — N’aie crainte, je ferme et j’éteins simplement pour qu’on soit plus tranquille. Je sais bien que personne n’est sensé venir nous déranger, mais bon… on ne sait jamais, n’est-ce pas… Au moins, nous aurons le temps de nous éclipser par une fenêtre en cas de besoin. Malgré ces propos apaisants, Mariane se sentait ...
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