1. Les récits de Caroline - Les routiers (1)


    Datte: 21/04/2019, Catégories: Trash,

    ... y deux ans alors que je revenais d’un week-end de débauche partagé avec ma comparse Nadia: Elle était comme moi, très ouverte d’esprit et nous commencions à nous prendre d’amitié. Nous avions été conviées dans le château d’un noble décadent près d’Orléans et après deux jours de luxure, nous étions dans sa voiture sur le chemin du retour. C’était une très jolie black, avec peu de formes mais cela n’empêchait pas les hommes de craquer pour elle. Comme moi, elle cachait sa vraie nature à ses proches et elle m’avait présentée comme une copine de la salle sport quand j’avais croisé ses parents et son frère par hasard. Il était plus jeune que nous et très beau garçon mais Nadia avait été claire: "Pas touche! C’est mon petit frère et c’est un garçon bien. Il sera médecin et ce sera un mec fidèle, fiable et tout ce qui va avec, pas un tordu comme ceux que je fréquente". A cent kilomètres de Paris, nous avons quitté l’autoroute puis nous nous sommes arrêtées sur une petite aire de repos pour grignoter les sandwichs que nous avions acheté. Je suis allé aux toilettes mais quand je suis revenu mon amie avait changé de visage: Nadia tenait mon portable à la main, il avait vibré à l’arrivé d’un message de son frère qui me suppliait de le rappeler, il ne dormait plus depuis la nuit que nous avions partagé, il m’aimait et toutes ces conneries. Nadia m’a jeté mon téléphone au visage en me traitant de tous les noms et elle m’a planté là au milieu de nulle part. Je suis restée immobile comme ...
    ... une conne, il était 20 heures, il commençait à faire nuit et mon sac était resté dans sa Golf que je voyais s’éloigner au loin. J’ai ramassé mon portable pour appeler mon père, une copine ou même Guillaume en imaginant déjà le bobard que j’allais lui raconter mais mon iphone s’était cassé lorsque mon ex-amie l’avait balancé. J’étais seule, sans papiers, sans argent et sans téléphone. Je portais des spartiates, un petit short blanc court et un top moulant très échancré turquoise. Il n’y avait qu’un camion arrêté dans cette aire. Je suis allé frapper à la porte et j’ai expliqué la situation aux deux chauffeurs avant de leur demander s’ils pouvaient me déposer au prochain patelin ou à la station service la plus proche. Ils m’ont fait de monter sans hésiter en acceptant volontiers de m’aider. Toute heureuse de trouver une solution si rapide à ma situation pourtant mal embarquée, je me suis assise entre ces deux bonhommes à qui j’aurais eu bien du mal de donner un âge . Ils étaient gros aussi bien l’un que l’autre, facilement 110 kilos mais ce n’était pas le moment de faire la fine bouche. Lorsque j’ai été installé et que les portières se sont refermées, leur visage a vite changé. Mes deux sauveurs se sont regardés en se marrant et le type au volant m’a balancé: "Évidemment ça ne va pas être gratuit. .. et comme tu n’as rien sur toi, il va falloir donner de ta personne". Ils tentaient leur chance, c’était difficile de leur en vouloir. J’aurais dû les rembarrer; si cela se trouve ils ...
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