1. Une chaude journée... (3)


    Datte: 23/04/2019, Catégories: Erotique,

    Luce ne doit pas peser beaucoup plus de 45 kgs et elle coupe en deux les mini sandwichs de Chloé, les partageant avec Arnaud. — Et vous en mangez combien chacune ? — Ben une p’tite dizaine… On bouffe comme quatre parfois Jul et moi… Non c’est souvent… — A quand même… Surtout que « mini » est une appellation maison. En fait ces gourmandises sont constituées d’une première tranche carrées de pain de mie sur laquelle Chloé étale ses idées, une seconde tranche souvent tartinée de beurre ou d’une sauce sur ses deux faces, une autre couche d’ingrédients et une dernière tranche de pain. Le tout que Chloé coupe ensuite en diagonale. — Luce mange comme un moineau… Arnaud a dit cela avec dans les yeux une grosse envie de manger une Chloé décidément volubile aujourd’hui. C’est assez rare pour que je le remarque et le signe que ce couple lui plait vraiment beaucoup. J’adore qu’elle soit aussi à l’aise. — Et non ! Tout le monde se fourvoie avec cette expression… Un moineau et pléthore d’autres volatiles se goinfrent de tout ce qu’ils peuvent manger sans s’arrêter de la journée. C’est leur préoccupation première. Ils dévorent de trois à cinq fois leurs propres poids par jour… Mais comme il est dit qu’ils picorent… L’image est représentative de petites becquées… Et par extension de petites quantités. Luce est restée la main chargée de pain en l’air, comme statufiée. — Tu es… Tu t’intéresses aux oiseaux ? Je ne peux m’empêcher de rire et du coup elle lâche Chloé des yeux pour me ...
    ... regarder. — Au début je devais faire la même tête que toi Luce… Ça surprend hein ? Et je crois qu’elle ne s’en rend même pas compte. Mais rassure-toi, mon canon d’gonzesse s’y va quoi, va vite se r’mettre à tchatcher comme une djeun’s du 93. Chloé me lance un regard furieux assez bien imité. — Toi l’moineau gaffe que j’te bouffe pas plumes comprises devant elle… Ou préfèrerais-tu… Je vous exècre avec grande virulence très chère ? — Tu ne t’étoufferas pas avec mes plumes en tous cas… Nous voulions passer nos robes pour le piquenique mais Luce et Arnaud se sont empressés de dire que nous pouvions restées nues pour manger. Et vu que nous n’avions rien d’autre, autant ne pas salir nos vêtements. Je vois leurs regards déçus quand je leur dit que nous pourrions nous envelopper de nos draps de bain et n’insiste pas. Chloé en a rougit, consciente qu’ils avaient simplement très envie que nous restions nues. Et nous avons passé un très agréable moment. Bien sûr leurs regards s’égaraient parfois sur nos corps, plus encore celui de Luce que celui de son mari mais pas si souvent. Et Chloé nous a fait beaucoup rire en parlant ‘ « l’vieux françois » presque tout du long avec un naturel sidérant. Cette fille devrait enseigner. Comme elle l’avait fait avec moi, quelques plaisanteries et anecdotes plus tard, Luce lisait un passage du Montaigne toute étonnée de comprendre ce qu’elle lisait. Chloé précisant que certains mots et adjectifs nécessiteraient des recherches et que Montaigne étant également ...
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